# Yamamoto Satoru - Moine du Clair-Obscur [Terminée] Lun 18 Avr - 19:13
YAMAMOTO SATORU
"Les nuages passent et se lassent."
i. Information
► Nom : Yamamoto. Au Pied de la Montagne. Un nom sans nom, absous du passé et du futur.
► Prénom : Satoru. Celui qui Perçoit. La prise de conscience de l'immense vacuité du monde.
► Taille : 1m85
► Poids : 70 kg
► Age : 28 ans
► Affinité Primaire : Doton
► Grade Militaire Souhaité : Chuunin
► Grade Religieux Souhaité : Souhei
► Temple auquel vous avez été affecté : Temple du Fer (Seizan no Sato)
► Particularité : Le visage d'ange encadré par les cheveux d'or renvoie une image de pureté et d'innocence tranchant avec l'intelligence sibylline de son regard.
► Source de l'avatar : Urahara Kisuke - Bleach
ii. Que recherches-tu ?
L'Apôtre du Vide
Il n’est qu’un fantôme, un rêve passager dans une réalité à laquelle il n’appartient pas. Il y baigne, y flotte, en se laissant emporter par les courants, mais jamais n’y nage. Il sait le monde éphémère et sans importance et n'y accorde qu'un intérêt mitigé, voire désabusé. Il se plait au contraire à se perdre dans ses rêves et autres lubies. Yamamoto Satoru ne désire et ne veut rien du monde matériel.
L'éphèbe se plait pourtant à jouer le jeu. Toujours à prétendre et à feindre l’intérêt dont il est dépourvu, pour dissimulé le vide laissé par une âme absente. Une part du moine aspire pourtant à cette humanité dont il ne comprend pas l’essence. L’émotivité brute dont ses pairs font preuve dans leur quotidien. La passion violente de leurs intérêts pour tout et pour rien. Et leurs convictions dont ils aiment tant se targuer.
L’ancien assassin demeure tout du moins curieux de cette humanité dont il ignore les tenants et aboutissants. Aussi se plait-il à s’intéresser à l’autre et à créer des liens qui, il l’espère, sauront éveiller son cœur. Peut-être finira-t-il, finalement, lui aussi un jour à aimer et à détester.
Le Messie du Clair-Obscur
Le regard du moine a su percer les voiles de la réalité pour en deviner les mécaniques d’un cycle sans fin, niant jusqu'au fondement même des contraires. La vie et la mort. L’amour et la haine. La guerre et la paix. Satoru n’y voit qu’une roue en mouvement perpétuel, où les contraires se succèdent sans réelle distinction. L’un étant l’autre et l’autre étant l’un.
La voie religieuse l’a ainsi amené dans les bonnes grâces de Hachiman, divinité de la guerre, mais également de la paix, ce que plusieurs oublient en y voyant une fausse distinction. Sous le couvert de son innocence dépravée, Yamamoto Satoru n'hésite pas à rappeler les préceptes de l'origine du monde et à revendiquer l'importance des figures opposées, s'interdisant à vénérer Izanagi sans reconnaître son égale: Izanami.
Curieusement séduit par la Déesse, l’homme à l’éventail s’est trouvé plus d’affinités avec les créatures sous l’égide de la lune. Les Yokei ont toujours été pour lui source d’un intérêt développé par sa propre originalité. Comme eux, il ne saisit que difficilement les humains et semble œuvrer dans un monde qui ne lui appartient pas. Satoru se plait à choquer ses comparses de la présence de ses créatures dites infernales.
iii. Histoire
La Bénédiction Fallacieuse
Dès la naissance, Satoru n'était déjà personne. Une simple ombre passagère dans un monde déjà trop vaste pour qu'il ne puisse y accorder quelqu'importance. Un autre visage dans la masse populaire du Kyojinyama no Kuni dont le nom Yamomoto faisait état de leurs naissances dans les montagnes plutôt que d’une véritable appartenance à un clan particulier.
Enfant curieusement calme et énigmatique, rien ne le prédisposait à autre chose qu'une vie de servitude sur les terres des seigneurs. Il n'était que le septième fils d'une famille de douze enfants dont les parents opéraient une échoppe de confiserie. Une bouche de plus à nourrir, sans plus ni moins, mais qui méritait tout de même, par obligation filiale évidemment, l'amour de ses parents.
Comme quelques cousins éloignés, il éveilla cependant son chakra au plus grand soulagement de ses parents. Les deux plébéiens saluèrent les Kamis d'ainsi leur offrir la chance d'offrir au monde un nouveau guerrier et, plus honnêtement, de leur donner l'opportunité de faire quelques sous. En bons commerçants, ils vendirent donc leur enfant au plus offrant.
Ainsi, d'une main, le destin avait béni Yamamoto Satoru, mais seulement pour lui retirer de l'autre sa propre place dans son histoire.
La Voie des Ombres Éclairées
Le Gotei, guilde d'assassins et de mercenaires des terres montagneuses associées au corps armé shinobi de Seizangakure no Sato, paya grassement Yamamoto Sakura et Yamamoto Kensei pour avoir l'opportunité de former et, plus exactement, d'utiliser le jeune Satoru.
L’enfant avait retenu l'attention des membres du Gotei non pas pour une maîtrise particulière de son chakra, mais pour la beauté candide de son innocence. Les yeux d'un bleu-gris encadrés d'une fine chevelure blonde accentuaient la délicatesse de ses traits fins et la blancheur de sa peau. L'inexpressivité de l'enfant à qui on demandait de sourire poliment laissait quant à elle croire à quelque sage innocuité. Il n'était qu'une oeuvre sculptée de délicats éclat de la lune qu'ils pourraient peindre de leurs scrupules.
Les maîtres assassins avaient vu dans le jeune homme une opportunité en or pour profiter de la faiblesse de coeur des plus nobles. Une arme parfaite pour les missions les plus délicates et périlleuses, qui leur permettrait de minimiser les efforts de guerre en faveur d'opérations plus subtiles.
Pris tôt sous l'aile de la Guilde, Yamamoto Satoru fut éduqué pour la seule raison d’exécuter les ordres. On lui renia alors son nom et sa personnalité, pour faire de lui une arme létale arborant les traits de l’innocence. Jamais ne put-il cependant ressentir quelque émoi ou se complaire de ce heureux malheur, alors qu'on lui refusa la faculté même d'éprouver quelques émotions. L'enfant-assassin n'eut ainsi jamais à remettre en question les ordres, pas plus qu'il n'émit quelque appétit pour la mort ou de regret à son égard.
Ainsi Yamomoto Satoru fut dépêché dans les ruelles obscures de Seizan no Sato sous le déguisement d'un ange mendiant pour poignarder les plus preux d'entre tous. La nuit durant, il chargeait parfois sa besogne d'armes clandestines qu'il faisait passer à la vue de tous les officiels pour les rapporter aux sous-terrains secrets des marchés noirs. La douce beauté de l'enfant faisait de Satoru un véhicule parfait pour les crimes les plus abjects ou les plus compromettant.
Les ombres perverses de l’Onogoro avaient englouti dès son plus jeune âge Yamamoto Satoru afin d’étouffer les premières bribes de sa conscience morale.
La Démoralisation de l'Âme
Élevé dans les moeurs de la guilde de mercenaires, jamais on n'inculqua à Satoru les repères moraux de base pour façonner sa personnalité. Au contraire, on lui appris dès son plus jeune âge que la fin justifiait les moyens. Aussi, lui apprit-on toutes les plus viles subtilités pour pouvoir mettre à profit la maîtrise de son chakra pour réaliser les plus bases besognes.
À de nombreuses reprises cependant insista-t-on sur sa plus grande qualité. L'ultime privilège de la beauté était ce préjugé favorable qu'on vous adresse, quiconque préférant penser qu'une si belle chose ne pouvait être origine de mal. Rares étaient ceux suffisamment avertis pour questionner le sourire sans expression de Satoru. Tous préféraient plutôt s'arrêter d'emblée à la pureté de sa jeunesse pour lui faire confiance. Une seule fois, il fut cependant choqué de la perspicacité d'une jeune fille de son âge qui avait refusé de voir le déguisement qu'il offrait habituellement à ses spectateurs.
L'apprenti-assassin avait été dépêché à l'échoppe des Kaname sous l'excuse d'une commande faite pour le compte d'un faux commissaire, suite à quoi en l'absence de commande au registre du forgeron, l'enfant s'était effondré sous la perspective d'une nuit de correction à venir. Un tour classique pour dérober à bon prix quelques armes sous le charme innocent de sa jeunesse gracile. Au moment où le forgeron se démenait pour trouver solution au regard implorant de l'ange des sombres ruelles, il fut cependant interrompu par Kaname Honoka.
La fillette déjà versé dans les apprentissages de l'art bushido avait comme Satoru une certaine maîtrise de son chakra et avait pu déceler dans les mouvements de son adversaire du même âge une feinte possible seulement grâce aux arts mystiques. Honoka interdite au charme qu'elle jugea déjà trop efféminé à son âge balaya du revers de la main les excuses du bambin. Les fourberies et autres tours appris dès son plus jeune âge ne semblaient avoir aucun impact face à la ferveur de la fillette.
À cette occasion, Satoru comprit pour la première fois l'importance des échanges de bon procédés. Le spectacle de larmes arrêté, les deux pré-adolescents négocièrent une alternative bénéfique pour les deux parties. Dépourvus des compas sociaux usuels, Satoru initia dès lors les Kaname aux mécaniques de la contrebande et autres profits issus de l'illégalité.
Il put alors apprécier pour la première fois la corruptubilité de la morale, lui qui de facto en était dépourvu, mais également en apprendre les subtilités et les limites. Il admirait la jeune Honoka pour la ferveur de son coeur embrassé, s'amusant à en découvrir les passions et les taboos, comme dans un jeu inconnu qui lui apprenait pas la même occasion les vérités sur l'âme humaine.
La Liberté sans Objet
Pendant des années, on avait effilé sa masculinité, travesti son âge et son corps en l'empêchant de grandir par des herbes inconnues et en déguisant son corps de vêtements enfantins et colorés. Tout pour le confiner à son statut d'assassin-enfant. Un moment cependant, la comédie dut suffire avant de devenir trop grotesque.
L'enfance dénaturée et l'âme désoeuvrée, le Gotei redonna donc à Yamamoto Satoru sa liberté. L'innocence de la jeunesse évanouie dans les affres de la puberté bien trop avancée, le shinobi n'était plus d'aucune utilité. Un assassin comme un autre, si ce n'était de sa beauté délicate qui l'empêchait de passer inaperçu. Sans la moindre utilité. Après avoir engloutie sa vie, la voie des ombres le rejetait dans le monde réel sans outre talents que ceux pour lesquels on lui signifiait désormais être inapte.
Le sang dont ses mains étaient tâchées de manière indélébile mais invisible ne lui avait jamais causé d'émoi. Il avait accepté la mort en devenant son instrument, sans jamais se questionner sur sa nature. La mort avait été son travail, son quotidien, mais jamais sa passion, s'il en était une. Il était un assassin par la force des choses plutôt que par choix, mais ne pouvait prétendre avoir d'autre fin en soi que celle de la mort.
Dépourvu de sa seule identité, le spectre de lune défila les rues sombres des montagnes de fer. L'esprit et le coeur vides, Yamamoto Satoru ne recherchait pas une solution à sa désuétude, prêt plutôt à l'accepter sans autre heurt. Le sourire inexpressif toujours imprimé sur son visage comme un masque d'une autre époque, l'éphèbe sorti des caveaux sombres du monde shinobi pour le soleil des jours heureux, sans la moindre excitation ou aversion.
Sans mission pour donner une raison d'être à ses actions, Satoru apprécia pour la première fois l'insipidité de la vie. Le sourire surmonté par un regard sans vie observait la vacuité du monde au travers des interactions d'hommes et femmes en quête d'un but qu'il savait pertinemment inutile. Devant cette réalisation, l'ex-assassin se posa dans un lieu éloigné des foules pour accueillir le vide du monde et s'y laisser enfin sombrer.
Sous le soleil plombant ou les pluies subites des montagnes, Yamamoto Satoru se laissait détériorer sans bouger, profitant chaque jour un peu plus de l'engourdissement de son corps et de son esprit pour se laisser aller. Il déambulait dans le village sans rien rechercher, pour mieux observer. Chaque jour, à toutes les heures du jour ou de la nuit, il croisait le même homme. Un bandeau sur les yeux. Les cheveux blancs et un katana toujours affuté en main, il défiait son corps et son esprit avec une discipline incongrue.
Le moment venu, le spectre de lune s'effaçait tranquillement en regardant une dernière fois la détermination de son spectacle préféré. La pièce mettait en scène un dévouement pour la vie qui lui était inconnue et qui encore aux affres de la fin lui échappaient. Le spectacle s'effaça tranquillement alors que l'ex-assassin échappait enfin aux engrenages de ce monde dont il n'avait jamais fait partie et qu'il n'avait jamais compris.
Aussi, put-il croire que c'était la fin, avant de prendre conscience que le soulagement qu'il ressentait était non pas la vie qui le quittait, mais la vie qui lui revenait. Tadake Kyoshiro ne s'était pas contenté d'être un acteur sur scène au bon plaisir d'un mendiant mourant. Il avait brisé le mur de verre pour lui offrir une gorgée d'eau et l'intégrer à son propre monde.
Dépourvu lui-même de toute motivation pour s'intégrer au cours de la roue éternelle, Satoru pu apprécier la détermination du samourai et son désir de vivre et de rencontrer ses propres objectifs. Il put apprécier pour la première fois de son presque-vivant le goût de la nourriture alors que Kyoshiro lui partageait 2 onigiris. Et pour la première fois, l'assassin ressenti de l'envie pour l'un de ses pairs. L'envie d'avoir envie de vivre.
L'Humanité Infernale
La quête de lui-même, pour autant qu'il en existait un, amena l'ancien shinobi sur les pans escarpés des Montagnes Géantes du Kyojinyama no Kuni. Les liaisons qu'il s'était faites à Seizangakure no Sato étaient restreintes au domaine des ombres et à une vie qu'on lui avait refusé, y rester le confinerait à cette image de lui-même. Il devait donc s'écarter des sentiers battus par l'arme du Gotei pour trouver à son tour une raison de vivre.
Dans les torments du climat aride des montagnes, l'ancien assassin s'était joint à une délégation de Togegakure no Sato en quête d'un guide montagnard pour retourner à leur village. Faute d'avoir d'autre rôle, le savoir-faire du montagnard pourrait au moins permettre aux visiteurs de retourner dans leur village d'origine. L'expédition fut cependant plus rude qu'il ne l'aurait cru.
La délégation fut poursuivie au travers des montagnes par des blizzards à l'odeur de l'hiver malgré le printemps naissant, rendant plus difficile leur descente vers la terre plate. Des nuits durant, leurs tentes tremblaient sous le vent cinglant et leurs affaires disparaissaient dans le tumulte de ce capharnaüm. Un samourai moins rapide sur ses pieds fut même emporté dans le vide par une rafale à la précision diabolique, laissant planer quelques suspicions dans l'esprit de Satoru.
Les jours suivant, le montagnard ignora pratiquement ses compagnons en feignant de porter une attention particulière à son environnement. Et si une partie de ses hypocrisies étaient fondées, il évita de dévoiler l'essentiel. Les plumes retrouvées autour de leurs campements. Les ombres surfant sur les vents assassins lancés à leur encontre. Et les roucoulements terrifiants révélés seulement la nuit durant.
L'assassin avait comme tous ses pairs servis dans les armées de l’Onogoro et était bien aux faits de la terreur inspirée par le Yokei, mais il n'avait jamais su entretenir une quelconque animosité contre ses derniers. Comme pour les êtres humains qu'il avait dû côtoyer, avec ou sans affinité. Et de la même manière qu'il se plaisait à admirer le quotidien des mortels, il entretenait une curiosité parfois malavisée à observer leurs alter égos des cercles infernaux.
Ce n'est que quelques jours passés que Yamamoto dû mettre fin à son observation compromettante. Pendant la nuit, les vents démoniaques avaient encerclés leur campement de fortune et alors que ses protégés s'étaient réfugié dans leurs tentes, Satoru était sorti par pure curiosité malavisée. Et dans les ombres diffuses, il crut entrevoir une forme humanoïde planée dans les airs venant à sa rencontre. Un rare spectacle ou une vile illusion d'optique, coupée court par l'intervention de deux moines et de leurs prières canoniques afin d'éloigner les Yokei.
Comme de fait, on remercia l'ancien assassin pour avoir su déceler la trace d'un Yokai et les savoir sauver de leur courroux imminent. Ce dernier se garda alors bien de divulguer les "soupçons" qu'il entretenait depuis plusieurs jours sur le sujet, et, plus encore, son intérêt pour la question.
La Voie de l'Obscure Clarté
Lors de son expédition hors des montagnes, les deux moines que Satoru avait ramené sain et sauf à Togegakure no Sato, avaient salué les prédispositions de ce dernier à l'égard des Yokei. L'homme désoeuvré par son passé fut alors pris sous l'aile de Kagure Hane, prêtresse de l'ordre de Tsukiyomi. La moine apte à reconnaître une ouaille en quête de signification dans sa vie ne tarda pas avant de tenter de le convertir à la voie moniale. Et c'est sans s'intéresser au passé de l'ancien-assassin qu'on l'invita à faire ses classes au Haut temple de la Création de la Capitale Impériale de Teito.
Au coeur de la capitale, Yamamoto Satoru fit usage de tout son art pour dissimuler la nature assombrie de son âme. La curiosité sincère du bellâtre pour le mysticisme doublée de l'apaisante beauté de sa masculinité efféminée lui permettaient d'éviter les questions trop intrusives sur son passé ou ses pensées, surenchérissant toujours de quelques sourires et rires vides de sincérité pour dévier les conversations.
Le moine faisait preuve cependant d'une désinvolture candide, mais jamais menaçante, agréant toujours aux enseignements des plus anciens pour souligner de quelques remarques ingénue quelques inepties qui auraient pu éveiller les soupçons si ce n'était du masque d'innocence que lui permettait d'arborer son visage d'ange.
Pourtant, il demeurait chez Yamamoto Satoru cette absence de véritable morale, cette absence de compréhension des préceptes qu'il répétait en bon moine à l'attention de ses pairs ou des disciples de la religion kamisuuhei. L'ancien-assassin agréait sans mal aux les Cinq Préceptes, sans comprendre cette distinction formée par ses pairs entre la vie ou la mort, voire même, entre le bon et le mauvais.
Il se contentait d'appliquer les nouveaux ordres qu'on lui avait donné. Lors de son passé d'assassin, il tuerait sans remord et n'y éprouvait encore à ce jour, aucune culpabilité. Dans ses fonctions de moine, il n'avait nulle culpabilité à faire appliquer les Cinq Préceptes et à réciter les prières, à défaut de leur accorder un sens plus important.
Les Opposés et leurs Contraires
Au cours de ses études ecclésiastiques, Satoru se plaisait à relativiser les contraires, énonçant bien entendu l'importance de la vie sans être capable de la dissocier de la mort. Il prononçait sans vergogne le nom de la Déesse de l'Au-delà tout en vénérant avec piété le rôle du Père de tous trahi par sa femme. Et il n'hésitait pas à démentir les ragots concernant son honnêteté en décortiquant les concepts de la vérité absolue et des perceptions mensongères.
Si d'autres auraient été punis pour de tels affronts, on remettait toujours en cause le sérieux des propos de l'énigmatique apôtre en préférant croire que le rire qu'il s'empressait d'ajouter était sincère et qu'il ne comprenait peut-être pas jusqu'à la portée de ses mots. L'ingénuité de sa beauté angélique transposée dans l'âge adulte lui permettait ainsi d'éviter les jugements.
Les précepteurs et les acolytes du jeune Souhei au coeur de la Capitale Impériale demeuraient sceptiques quant à sa nonchalance à l'égard des tabous de l'ordre religieux, mais préféraient mettre cet inconfort sur le compte de la personnalité originale et atypique du personnage. Cependant, les voix marginales trouvaient toujours un moyen de se retrouver au sein de la masse.
Yamamoto Satoru et Mayahana Kirei se lièrent rapidement d'amitié lors de leur séjour au Haut Temple de la Création. Malgré leurs différences d'âge, l'un comme l'autre avait su trouver un comaprse dans le dialogue théologique afin d'exprimer leur point de vue. Satoru aimait s'abreuver des discours de son ami, affinant sa pensée plus nouvelle sur la religion en offrant en contrepartie une perception morale bien distincte de celle de leurs précepteurs.
Alors que Kirei remettait en question les Cinq Préceptes à l'aide des écrits sacrés rapportés au travers des siècles, Satoru rappelait le caractère interprétatif de la morale en écartant l'idée même d'une règle absolue permettant de définir les moeurs acceptables. Une fois, et une seule, Satoru se permit même de laisser tomber le masque ingénu qu'il continuait à entretenir depuis sa plus tendre enfance.
Le visage désabusé et apathique de l'homme apparut pour la première fois, contrastant véhément avec la personnalité joviale et excitée du personnage à l'accoutumée. Le Moine-Assassin se livra alors sur son passé et le sang qu'il avait versé, niant tout remord sur ses actes et s'interdisant de condamner de tels gestes dans le passé, présent ou le futur. Le point du jeune Souhei était simple. La vie n'avait pas plus d'importance que la mort.
Les deux acolytes savaient pertinemment que leurs propos devaient demeurer à tout prix secrets. Ils avaient défié en idée les préceptes de leur culte. Un crime d'autant plus grave qu'une erreur dans l'action. Malgré tout, il suffisait à l'un comme l'autre de se regarder lors des enseignements sacrés pour se rappeler de leurs véritables allégences.
Par la suite, Kirei rejoignit le Temple de la Lune, alors que Satoru retourna à ses racines au sein du Temple de la Guerre, se faisant pourtant un point d'honneur à souligner que la Guerre et la Paix étaient indissociables. Mais sans jamais compléter sa pensée. Tous les opposés étaient ainsi. Mort et Vie. Amour et Haine. Bien et Mal. Hommes et Yokei...Izanami et Izanagi.
iv. Plutôt Yin ou Yang ?
Répond au quiz ci-dessous et partage ton résultat dans la partie adéquat juste après :
Yin à 60 %
v. Personnalité
Remplacez la valeur de l'attribut "width" pour faire grandir la barre dorée.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Plus le width est proche de 100%, plus l'adjectif de gauche est prédominant.
Ce sont deux jauges complémentaires, dont la somme vaut 100%.
Extraverti
Introverti
Docile
Agressif
Silencieux
Bavard
Réfléchi
Impulsif
Loyal
Fourbe
Honnête
Menteur
Protecteur
Persécuteur
Vertueux
Pervers
Altruiste
Egoïste
Intrépide
Lâche
vi. Dans la réalité tu es ?
► Pseudo(s) fréquent(s): Nikkou
► Quel âge as-tu ? 30 ans
► Comment nous as-tu trouvé ? Par Hotaru et Kyoshiro
► Comment trouves-tu le forum ? Très bien construit et intéressant (on voit qu’il y a beaucoup de travail et de passion!), mais un peu difficile de s’y retrouver
► T'as un autre compte? Lequel ? Nope
► Envie d'être Joueur-Narrateur ? Nope
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► T'as un autre compte? Lequel ? Nope
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C y a l a n a
Yamato Shin
dit Shiraga no Tennou, 6e Empereur de Onogoro
# Re: Yamamoto Satoru - Moine du Clair-Obscur [Terminée] Mer 20 Avr - 22:52
Félicitations !
Te voilà validé!
Bienvenue sur Shinobi no Kitai, tu rejoins Seizan no Satô au grade de Chuunin !
Tu possèdes également le grade religieux Souhei avec la faction Kamisuuhai !
Ta fiche est bien écrit, mais tu as fais beaucoup de longueur ce qui fait qu'on peut décrocher de temps en temps. J'aurais aimé être plus capté par des actions. Sinon elle est top.
TRAME PERSONNELLE :
Lorsque l’on rentre dans une guilde d’assassin tel que le Gotei, le membre ne peut pas en sortir aussi facilement. Tu as été stupide de croire qu’il te laisserait la liberté. Cela a été fait dans l’unique but de te rapprocher des hautes institutions de Seizan. En effet, les secrets détenus pourraient être révélés ainsi que bien d’autres informations tout aussi importantes. Le contrat devient caduc à la mort de son assassin uniquement. Lorsqu’un déserteur est approuvé par l’ordre des assassins, il reçoit une ultime mission où il mettra sa vie en jeu en guise de mise afin de se racheter et d’effacer complètement son ardoise. Une mission des plus périlleuse sur le long terme. Harcelé constamment par l’ordre afin de te rappeler le véritable but de ta vie. Comme ce jour-là, où dans ton dos un homme masqué te livre une missive dans ta poche, cacheté avec un sceau que tu connais parfaitement. Aucun mot n'est échangé. La discrétion est l’un de leur atout. Il aurait pu également t’enfoncer un couteau dans le dos. Tu ouvriras cette lettre de part la connaissance de son importance.
TON IMAGE : Regard azur
Lorsque l’on rentre dans une guilde d’assassin tel que le Gotei, le membre ne peut pas en sortir aussi facilement. Tu as été stupide de croire qu’il te laisserait la liberté. Cela a été fait dans l’unique but de te rapprocher des hautes institutions de Seizan. En effet, les secrets détenus pourraient être révélés ainsi que bien d’autres informations tout aussi importantes. Le contrat devient caduc à la mort de son assassin uniquement. Lorsqu’un déserteur est approuvé par l’ordre des assassins, il reçoit une ultime mission où il mettra sa vie en jeu en guise de mise afin de se racheter et d’effacer complètement son ardoise. Une mission des plus périlleuse sur le long terme. Harcelé constamment par l’ordre afin de te rappeler le véritable but de ta vie. Comme ce jour-là, où dans ton dos un homme masqué te livre une missive dans ta poche, cacheté avec un sceau que tu connais parfaitement. Aucun mot n'est échangé. La discrétion est l’un de leur atout. Il aurait pu également t’enfoncer un couteau dans le dos. Tu ouvriras cette lettre de part la connaissance de son importance.
TON IMAGE : Regard azur
Pour débuter
Maintenant que tu entres dans le jeu, tu vas pouvoir t'intéresser à la vie de ton personnage. Tu peux ouvrir son carnet d'aventure. Tu auras besoin de regarder l'Arbre de Compétence pour te spécialiser et compléter ton carnet. Si tu recherches des liens ou une équipe n'hésite pas à venir discuter avec les autres membres sur Discord. Si tu aperçois des choses au fur et à mesure de tes rp, ou que tu penses avoir trouver quelque chose d'intéressant, n'hésites pas à venir nous en parler sur le Discord.
Et surtout maintenant que tu es validé.e tu peux accéder à la section privé de ton village sur le Discord et commencer officiellement tes rp's une fois la paperasse validé. N'oublie pas de regarder les annexes et le Codex afin de mieux comprendre l'histoire de Shinobi no Kitai. Nous te souhaitons de très bons moments de jeu parmi nous !
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