Akari sans s’en rendre compte se retrouve au Temple du Soleil. Une drôle d’idée que voici. Pourquoi est-il arrivé en un tel lieu, notamment avec ses antécédents auprès du culte du Carbonisme. Certes ce n’est pas la même religion, mais on ne peut pas dire qu’il est en bon termes avec elles.
Mais qu’importe, car quitte à être là, autant visiter ne serait-ce qu’un peu, se dit le jeune homme.
Après tout c’est la première fois qu’il pose un pied dans ce lieu.
Dès le premier regard, Akari peut remarquer le nombre impressionnant de moines, un nombre un peu trop élever.

Il remarque aussi que jusqu’à présent sa malchance quotidienne ne l’a pas encore frappé, ce qui veut dire que cette dernière prend son temps afin de frapper bien plus fort que de coutume. De ce qu’il a pu comprendre, ce temple sert aussi de lieu d’entrainement, bien qu’il ne soit pas certain de cette information. Un lieu réservé aux moines en somme. Du moins pur les coulisses, car n’importe qui peut aller prier la déesse s’il le souhaite. Ce qui n’est pas dans les intentions d’Akari.
De plus il est hors de question sans le moindre nuage pour Akari de quitter ce lieu religieux, car le Soleil ne loupe pas les malheureux qui cherchent à sortir de chez eux. La chaleur est exceptionnelle pour cette saison, et si elle peut être supportable en règle générale. Cette fois-ci même les plus courageux ne peuvent y faire face.

Avançant entre les diverses colonnes du hall principal, Akari se sent observé par les moines. La foule se fait présente malgré la chaleur suffocante, une chose qui n’est pas pour satisfaire le garçon. Car plus on est à l’intérieur, plus il y a de chaleur. Et donc ainsi tous risquent de finir dans la même situation que s’ils étaient à l’extérieur, se dit encore une fois Akari dans son palais mental.

Après avoir fait le tour vite fait, Akari constate qu’il n’a vraiment rien à faire ici. Ce n’est pas que c’est ennuyeux, mais en fait si. Pour lui ce culte et comme un autre et il a la particularité d’être ennuyeux. C’est ainsi que d’un pas lent il se dirige vers la sortie. Sans la moindre conviction, il ne regarde que ses pieds sans même lever le regard pour observer devant lui. Ce qui ne manque pas d’amener jusqu’à une certaine conclusion ;

Sans faire attention, il finit par bousculer un homme qui se trouve là. Voyant que ce dernier du haut des marches est sur le point de tout redescendre mais un peu trop vite. Il échange sa place avec celle de l’homme. Ne manque pas de descendre à son tour les marches en mode roulé boulé. Une technique comme une autre qui a fait ses preuves en matière de dommage sur ceux qui l’utilisent. D’autant que son épaule et toujours quelque peu abimé à la suite du concours pour rejoindre l’une des escouades.
Sa chute finit par se stopper et il commence doucement à se relever après avoir ^pu descendre pas moins centaines de marches.

Toujours motivé à gravir les multiples marches du temple,
C’est sous un aspect bien particulier que le destin décide de lui barrer la route et même s’il n’est pas croyant, il est superstitieux et l’homme se demande alors s’il est sage de continuer sa quête d’information pour la journée. Mayuri réceptionne une partie du jeune homme qui d’une maladresse onirique, lui tombe dessus tout en plaçant une main sur l’épaule du jeune homme avec un air chaleureux sur le visage, après tout, un accident est si vite arrivé.

S’il n’avait pas une confiance aveugle en cette partie de la ville, le ninja aurait rapidement sécurisé sa bourse, sachant que beaucoup de jeunes bambins se baladaient à la recherche de cibles pour payer le pain du jour, mais ici rien n’indiquait une supercherie aussi simple. Malgré la taille du maladroit, celui-ci est un confrère, il en est certain.

Alors qu’il allait aider ce petit bonhomme à revenir sur ses pieds, un autre gaillard se présenta comme un chevalier en armure. La situation était si farfelue, qu’il en venait à croire qu’une pièce de théâtre était en cours… malheureusement pour eux tous, la bonne fortune avait décidé de les réunir et il comptait bien profiter de la situation.

-Tout va bien de mon côté. Merci !

Et d’un rapide coup d’œil, l’homme aux yeux rouge reconnut deux de ses confrères, car village et organisation militaire l’obligent et même s’il ne connait pas le nom des deux, il reconnait le plus haut gradé de ses frères d’armes.

-Shiro Sabaku, Chunin si je ne me trompe, et vous ? Tout va bien ?

Dit-il en direction de celui aux cheveux emplis de sagesse pour diriger la conversation sur une pente moins rocambolesque.