# Embuscade à gogo | ft. Satoshi [Rang B] Mar 21 Nov - 12:16
Embuscade à gogo
ft. Satoshi | Printemps 806
Il y a environ une semaine...
Symbole resplendissant du prestige des sabreurs de Seizan, les Monts de Fer s'érigeaient telles les griffes acérées d'une titanesque bête tellurique. Il était facile de voir pourquoi les Épéistes de Seizan s'y étaient installés. Avec ses pentes presque impossibles à parcourir et ses cavernes sombres et dissimulées ci et là, braver la montagne elle-même représentait en soi un défi pour quiconque, malgré les aménagements apportés pour accommoder les moins téméraires. Cependant, la chaine montagneuse restait riche en minerais précieux pour ceux ayant le courage de venir les extraire et cela attirerait inévitablement du monde.
Ainsi, tandis qu'au sommet siégeait le prestigieux temple des épéistes, certains flans des pics de fer abritaient des enseignes moins recommandables. C'est dans l'une de ses tanières lugubres qu'Hikari décida d'installer son établissement, « Le Refuge ».
Hikari
Niché au plus profond de l'ombre du pic soutenant le temple, le Refuge était une simple grotte réaménagée pour accueillir, nourrir et loger brièvement les quelconques misérables s'étant égarés des sentiers battus en échange de quelques ryos ou d'un service rendu. Tous y étaient la bienvenue et traiter avec respect et dignité par un personnel chaleureux et accueillant, malgré l'austérité des lieux. Pourtant, il ne s'agissait que d'une façade entretenue avec soin pour éloigner les regards indiscrets des autorités. Non, la survie économique du Refuge était surtout due aux échanges d'information effectués en ces profondeurs, accessibles uniquement aux initiés disposant de quelques phrases énigmatiques.
Toutefois, le mystère le mieux gardé du Refuge était sans aucun doute celui de la véritable identité de sa propriétaire. En effet, plusieurs théories circulaient sur Hikari. Certains laissaient sous-entendre qu'elle fut un temps était une kunoichi affiliée à l'un des quatre villages, maintenant libre des chaînes de l'armée d'une manière ou d'une autre. D'autres évoquaient un passé clérical abandonné pour telle ou telle raison. Même son nom qui, ironiquement, signifiait lumière était probablement un pseudonyme choisi avec soin pour jeter encore plus d'ombre sur toute cette affaire. Bref, une pure et indémêlable énigme.
Donc le genre, ou pour être plus précis l'un des malheureusement indénombrables genres de femme idéale pour un certain ronin. Assis au bar peu peuplé et tapi dans les profondeurs du Refuge, Mugetsu avait passé le plus clair de sa soirée à essayer de charmer la tenancière aux cheveux blonds sans grands succès. Plus amusée par cette distraction de son quotidien qu'ennuyée, Hikari lui tenait compagnie en lui servant toujours plus d'alcool, rangeant derrière son comptoir la troisième bouteille descendue par l'errant.
Las de son entreprise infructueuse, il poussa un long soupir avant de descendre son verre d'une traite, l'ambroisie ardente colorant un peu plus ses joues déjà proches du rouge. S'il ne pouvait finir sa soirée dans ses bras, il pouvait toujours mettre ce temps perdu à profit d'une autre manière.
–Dis, Hikari-chan... Après toutes ces bouteilles, tu veux bien me faire une p'tite faveur ?
L'hôte haussa un sourcil, souffla du nez et laissa s'échapper un ricanement de surprise. Tous ses clients le savaient, c'était une règle de la maison, aucun crédit, aucune exception.
– J't'aime bien gamin mais tu sais comment ça marche par ici, pas de-...
Le tintement caractéristique de ryos vint interrompre son avertissement. Le sourire complice, Mugetsu laissa la bourse posée sur le comptoir et vint jouer instinctivement de sa dextre avec son écharpe au niveau du col. Poussant un soupir, Hikari se saisit du pactole, ouvrit la bourse et consulta son contenu. Satisfaite, elle reprit. (perte de 100 ryos)
– Qu'est-ce que tu veux savoir ?
Le ronin pointa du pouce gauche le tableau sur lequel était affiché les divers contrats nécessitant la présence spécifique ou non de quelques bougres non affiliés au gouvernement. Il y a quelques jours, un nouveau contrat y fut accroché. Apparemment, une nouvelle bande de malfrats s'était approprié les ruines fumantes du village de Kusatsu et menait un règne de terreur dans la région. Une affaire en or pour quiconque aurait le cran nécessaire pour les déloger.
–Tu sais que j'admire beaucoup de choses te concernant Hikari-chan, mais je dois dire que ta perspicacité est parmi mes préférés. Le nouveau contrat pour libérer Kusatsu... J'imagine que t'en sais un peu plus ?
La borgne posa ses coudes sur son comptoir avant de joindre les mains sur lesquelles elle vint délicatement loger son menton. Laissant un court silence succédait à la requête de Mugetsu, Hikari daigna enfin répondre.
– Hmmmm... La situation est beaucoup trop récente pour avoir des infos pertinentes. Mais... De ce que mes petits oiseaux me chantent, et surtout pour ce prix, tout ce que je peux te dire c'est qu'un utilisateur de chakra est lié de près ou de loin à tout ce bordel.
–Huh... C'est-... c'est tout ?
Hikari haussa des épaules, amusée par l'exaspération évidente du sabreur.
– Je t'avais prévenu gamin. Toutefois, bien que je comprenne le besoin de te renseigner avant de te jeter à l'eau, réserver le contrat est le premier pas vers plus d'infos.
Dit-elle en pointant de la tête la direction du tableau d'affichage, geste qui, dans un premier temps, fit arquer du sourcil l'homme au kimono fleuri, ce dernier posant lentement son regard sur le tableau. Un long soupir lui échappa.
–Yare yare daze...
Alors qu'Hikari s'esclaffa d'un rire cristallin, un total inconnu s'était accaparé le contrat visé par Mugetsu, lisant attentivement celui-ci. C'était la première fois que sa silhouette traversait le champ de vision du ronin, du moins, depuis son réveil. L'errant décida d'opter pour une option qu'il empruntait peu souvent, après tout, il n'avait pas tellement le choix, il devait coopérer avec un autre. Sans quitter son siège et la tête supportée par un bras posé sur le comptoir, Mugetsu haussa son autre main et le ton.
–Oï l'ami ! Ouais toi le grand là-bas, ça te dit de faire équipe ?!
- Ordre de mission:
- Embuscade à gogo (Mission Rang B)
Un groupe de brigands s'est installé dans les ruines de Kusatsu à Insen no Kuni. Ils en profitent pour tendre des embuscades aux marchands et autres voyageurs qui passent dans les environs.
Informations
- Les bandits sont tous des civils qui ont tout perdu et ont décidé de prendre les armes
- Un homme tire les ficelles, c'est un ancien soldat de Seizan (rang B) qui a déserté après avoir poignardé son chef d'équipe, sa tête est mise à prix
- le déserteur fait partie de Gotei un groupe d'assassin au sein de Seizan
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# Re: Embuscade à gogo | ft. Satoshi [Rang B] Mer 22 Nov - 1:38
Depuis quelques mois, tu n’étais plus toi-même. Tu errais à la recherche de but, à la recherche d’un objectif qui tardais malheureusement à venir. Tu ne savais pas ce que tu devais faire pour parvenir à accomplir ce que tu étais promis de faire. Devenir une légende n’était pas chose aisé à Onogoro. Pire encore lorsque la vie et les émotions te mettait des bâtons dans les roues. C’est pourquoi, tu ne savais pas exactement ce que tu faisais dans cette auberge, mais tu y étais. Il y avait une auberge que tu connaissais pour y être passé plusieurs fois depuis que tu trainais aux alentours de Seizan. Elle était tenue par « Hikari » et était dénommé le refuge. Certaines personnes peu recommandables se saoulait aux alentours, c’était ce qu’on pouvait dire un repaire de malfrat, de criminel et surtout d’indépendants à la recherche d’argent pour satisfaire leur désir les plus profonds.
Tu n’étais pas encore l’un d’eux, mais depuis un moment tu te demandais ce qui te faisais rester sur le droit chemin. Enfin bref, c’était dans un brouhaha incessant que tu te trouvais et ceux depuis un moment maintenant. Assis sur ta chaise au comptoir, tu buvais de l’eau, parce que même en pleine déprime, tu ne touchais jamais à l’alcool, tu te l’interdisais. Tu buvais verre d’eau après verre d’eau et tu t’imaginais devenir complétement saoul avec ces verres. Chose qui n’était pas possible, mais comme on dit, dans l’imagination, tout l’est. Et puis, depuis quelques heures maintenant, tu hésitais en regardant une affiche de mission sur le panneau derrière le comptoir. Car oui, ce petit coin de paradis à indépendant était aussi une plaque tournante dans les missives en tout genre. On pouvait y trouver des ordres de mission donnés par certains haut dignitaires d’Onogoro allant de la demande d’assassinat jusqu’à la protection d’une cargaison de blé traversant les terres du sud d’est en ouest.
Les différents indépendants et mercenaires venaient souvent ici pour faire en sorte de trouver des ordres de missions taillés pour eux et se remplir les poches. Toi, tu ne prenais jamais de mission dans le secteur. D’habitude, même si tu avais déjà fait escales plusieurs fois ici d’ailleurs, tu ne restais pas aussi longtemps, préférant t’éloigner de gens peu fréquentables comme on en croise à chaque coin de ce taudis. Mais aujourd’hui, c’était une autre histoire. Tu prenais verre après verre d’eau et tu sentais la barmaid devenir tendue au fur et à mesure que tu commandais encore et encore des verres d’eau. C’était gratuit, oui … Mais tu ne pouvais rien te payer d’autre qu’un verre d’eau et puis tu ne buvais aucun alcool, donc à part un jus … Voila quoi.
C’est en respectant ses préceptes que tu gardais ta musculature imposante en forme et que tu assumais aussi l’entrainement quotidien que tu t’imposais encore. Puis d’un seul coup, tu te décidas. Il était temps de finir de se morfondre sur sa condition d’homme rejeter par la société et de se remettre en selle et quoi de mieux qu’une missive pour se remettre en jambe ? Tu décidas donc de prendre la mission que tu regardais depuis que tu étais arrivé ici. Ce n’étais pas un assassinat, loin de là, tu ne faisais jamais ce genre de mission. Pour toi, tuer un homme sur demande d’un autre, c’était bizarre. Ouais, tu étais un indépendant pas comme les autres, parce qu’au final, toi, tu avais un cœur. Tu te saisis donc rapidement de l’ordre de mission avant de faire un signe d’aurevoir à la barmaid et de tourner les talons pour commencer à te diriger à l’extérieur … Mais un homme t’interpela avant que tu n’y arrives.
« T’es qui toi ? » Dis-tu d’une voix calme et posée. « Je pense que tu ne sais pas avec qui tu veux faire équipe. Je porte la poisse mon gars, si tu veux pouvoir vivre la journée de demain, passe ton chemin » Dis-tu en le regardant dans les yeux. « Je suis Tetsu Ryuuza. Je pense que mon nom ne te dis rien et c’est mieux que ça reste comme ça, trace ton chemin l’ami ».
L’ordre de mission était clair : trouver et démanteler une horde de brigand qui sème la terreur dans le coin. La mission risquait d’être dangereuse, des brigands qui faisaient autant parler d'eux, il fallait quand même rester sur ses gardes.
Tu n’étais pas encore l’un d’eux, mais depuis un moment tu te demandais ce qui te faisais rester sur le droit chemin. Enfin bref, c’était dans un brouhaha incessant que tu te trouvais et ceux depuis un moment maintenant. Assis sur ta chaise au comptoir, tu buvais de l’eau, parce que même en pleine déprime, tu ne touchais jamais à l’alcool, tu te l’interdisais. Tu buvais verre d’eau après verre d’eau et tu t’imaginais devenir complétement saoul avec ces verres. Chose qui n’était pas possible, mais comme on dit, dans l’imagination, tout l’est. Et puis, depuis quelques heures maintenant, tu hésitais en regardant une affiche de mission sur le panneau derrière le comptoir. Car oui, ce petit coin de paradis à indépendant était aussi une plaque tournante dans les missives en tout genre. On pouvait y trouver des ordres de mission donnés par certains haut dignitaires d’Onogoro allant de la demande d’assassinat jusqu’à la protection d’une cargaison de blé traversant les terres du sud d’est en ouest.
Les différents indépendants et mercenaires venaient souvent ici pour faire en sorte de trouver des ordres de missions taillés pour eux et se remplir les poches. Toi, tu ne prenais jamais de mission dans le secteur. D’habitude, même si tu avais déjà fait escales plusieurs fois ici d’ailleurs, tu ne restais pas aussi longtemps, préférant t’éloigner de gens peu fréquentables comme on en croise à chaque coin de ce taudis. Mais aujourd’hui, c’était une autre histoire. Tu prenais verre après verre d’eau et tu sentais la barmaid devenir tendue au fur et à mesure que tu commandais encore et encore des verres d’eau. C’était gratuit, oui … Mais tu ne pouvais rien te payer d’autre qu’un verre d’eau et puis tu ne buvais aucun alcool, donc à part un jus … Voila quoi.
C’est en respectant ses préceptes que tu gardais ta musculature imposante en forme et que tu assumais aussi l’entrainement quotidien que tu t’imposais encore. Puis d’un seul coup, tu te décidas. Il était temps de finir de se morfondre sur sa condition d’homme rejeter par la société et de se remettre en selle et quoi de mieux qu’une missive pour se remettre en jambe ? Tu décidas donc de prendre la mission que tu regardais depuis que tu étais arrivé ici. Ce n’étais pas un assassinat, loin de là, tu ne faisais jamais ce genre de mission. Pour toi, tuer un homme sur demande d’un autre, c’était bizarre. Ouais, tu étais un indépendant pas comme les autres, parce qu’au final, toi, tu avais un cœur. Tu te saisis donc rapidement de l’ordre de mission avant de faire un signe d’aurevoir à la barmaid et de tourner les talons pour commencer à te diriger à l’extérieur … Mais un homme t’interpela avant que tu n’y arrives.
« T’es qui toi ? » Dis-tu d’une voix calme et posée. « Je pense que tu ne sais pas avec qui tu veux faire équipe. Je porte la poisse mon gars, si tu veux pouvoir vivre la journée de demain, passe ton chemin » Dis-tu en le regardant dans les yeux. « Je suis Tetsu Ryuuza. Je pense que mon nom ne te dis rien et c’est mieux que ça reste comme ça, trace ton chemin l’ami ».
L’ordre de mission était clair : trouver et démanteler une horde de brigand qui sème la terreur dans le coin. La mission risquait d’être dangereuse, des brigands qui faisaient autant parler d'eux, il fallait quand même rester sur ses gardes.
# Re: Embuscade à gogo | ft. Satoshi [Rang B] Jeu 23 Nov - 12:12
Embuscade à gogo
ft. Ryuuza
La montagne humaine avait bien entendu l'appel du ronin, Tetsu Ryuuza était donc le nom de l'homme avec qui Mugetsu devrait faire équipe. Les muscles apparents, le gi dans un état déplorable et les poings marqués des séquelles de nombreux combats, il n'était pas compliqué de deviner à quel type de combattant le dénommé Ryuuza correspondait. Un pugiliste pur et dur. Si Mugetsu ne pouvait déterminer sa véritable puissance d'un seul regard, son sixième sens lui l'informait d'une information capitale : cet homme était doté d'assez de chakra pour être une menace. Le partenaire idéal pour une mission de ce type donc, pensa-t-il.
Les mots de Ryuuza laissèrent un simple sourire amusé sur le visage du sabreur. Il était certain que l'errant était attaché à cette nouvelle chance qui lui avait été offerte par les cieux... Ou s'agissait-il plutôt du destin ? De l'univers ? Peu importait en réalité, car ce don s'accompagnait d'un risque presque constant de sombrer dans les abysses du Yomi, fait avec lequel Mugetsu semblait s'être résigné très vite, s'il ne s'agissait pas déjà d'une composante existentielle de l'entité qui portait à présent ce nom.
Se redressant sur son siège, le ronin croisa ses bras devant un torse bombé d'une fierté espiègle et entonna d'un faux sérieux à demi assumé ses propres présentations. Le visage toujours teinté de rouge, l'alcool qui parcourait les veines du ronin semblait affecter ses mots pour ceux ne le connaissant pas encore.
– Tetsu Ryuuza, tu as sous tes yeux le grand, le magnifique, l'inévitable-...
– L'emmerdeur de service...
Soupira sèchement la tenancière, menton logé dans le creux de la paume et le visage déchiré entre agacement et apathie. Ignorant cette interruption inattendue, Mugetsu reprit du même ton.
– Mugetsu !
Ses fanfaronnades terminées, le ronin reprit une posture un poil plus naturelle, les coudes posés sur le comptoir du bar, il offrit un sourire amical à Ryuuza. Intérieurement, Mugetsu se demandait quelles galères avaient bien pu lui tomber dessus pour que sa mauvaise fortune soit juxtaposée à son nom d'une telle façon. Non pas qu'il ne le croyait pas, la vie d'indépendant n'était pas de tout repos. Mais s'il pensait être le seul dans ce cas-là, le géant ne pouvait pas être plus loin de la vérité. D'un geste de la tête, Mugetsu l'invita à s'asseoir à ses côtés.
– T'inquiètes mon grand, la mort est moi on date pas d'hier. Une amante insistante mais je suis capable de la repousser sans problème... Hikari, une autre tournée pour moi et mon nouveau pote s'il te plait ?
La borgne se contenta de souffler du nez en ramassant les quelques ryos laissés devant elle par l'errant. Si les idioties de piètre qualité du ronin la distrayaient, la blonde n'avait aucun problème à ce qu'il reste éternellement à son bar tant qu'il continuait de consommer. Saisissant deux verres, elle versa dans le premier l'alcool consommé jusqu'à alors par Mugetsu et le lui présenta. Après un clin d'œil complice en direction du géant, elle glissa un simple verre d'eau en face d'un tabouret non loin du sabreur. Plus loin, un autre client attira son attention. Sans même se retourner en direction du duo, Hikari s'éloigna en leur laissant une dernière consigne.
– Restez sages les gamins, j'vous fais confiance pour pas foutre le bordel.
Alors que la silhouette de la tenancière quittait leur champ de vision, Mugetsu n'attendit pas la réponse à son invitation. Sans plus grandes cérémonies, il poursuivit d'un ton plus neutre, frôlant le sérieux mais toujours couvert d'un voile de légèreté.
– Charmante pas vrai ? Plus sérieusement, je ne vais pas passer par quatre chemins. Le contrat que tu viens de choper, je le visais depuis mon arrivée et je te cache pas que si j'en avais eu l'occasion, moi aussi, j'y serais allé seul.
Il marqua une pause et s'abreuva d'une gorgée du verre devant lui.
– Cependant, quelque chose m'a fait cogiter. Tu vois, la région autour de Kusatsu reste le coeur battant d'Insen no Kuni, malgré l'état du village lui-même. Que des bandits viennent de temps en temps y foutre le bordel, c'est normal, ils opèrent de cette façon. Mais qu'une bande s'y installe assez longtemps sans être délogée par les autorités, ça, c'est assez louche tu trouves pas ? Quelque chose me dit qu'une touche de prudence serait sans doute la bienvenue pour cette affaire. Et quoi de plus prudent que de s'associer avec un épéiste aussi doué que moi hein ?
Ces belles paroles achevées par un sourire aussi narquois qu'ironique, Mugetsu attendait patiemment la réponse de son comparse, n'hésitant pas à siroter son verre par moments.
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# Re: Embuscade à gogo | ft. Satoshi [Rang B] Ven 24 Nov - 12:06
« J’ai déjà connu un épéiste par le passé. Je sais pas ce qu’il est devenu, mais vu comment « le destin » nous a marqué lui et moi, je serai pas surpris de ne plus jamais le revoir ».
Dis-tu d’une voix forte et sérieuse. Tu t’étais promis, de base, de ne plus jamais prendre de coéquipier. Tu t’étais promis de ne plus jamais faire équipe avec quelqu’un. Au final, les promesses pour toi ne veulent plus rien dire, puisque tu ne les tiens jamais. Tu devrais t’interdire d’en faire, puisqu’elles ne servent à rien. Le verre d’eau que venais de t’offrir l’épéiste à la bouche, tu réfléchissais. Il reprit la parole pour te faire réfléchir encore plus durement. Il n’avait pas tort, c’était bizarre que les autorités ne les eussent pas encore délogés. Et puis pire encore, tu te demandais pourquoi, la missive de les déloger, n’étaient pas donnée aux autorités et donc aux ninjas de Seizan et pourquoi et comment la missive s’était retrouvée sur ce tableau. C’est une réflexion que tu prenais la peine d’avoir puisqu’il avait raison au fond. Alors peut-être qu’il se trompait sur certains points, on ne pouvait pas faire de lien entre la difficulté de la mission et ça.
« Tu sais, les autorités, ça fait longtemps que je compte plus dessus. Y’a un fossé entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font. Perso, j’en ai rien à battre de ce qu’ils disent, ce qui m’importe c’est qui fait quoi pour endiguer la violence de la vie qui frappe les villages alentours aux grands villages ninja et pour l’instant … » Dis-tu avant de prendre une pause et reprendre la parole. « Désoler de te décevoir, mais y’a personne qui fait quoi que ce soit ».
Dis-tu d’une voix forte et assurée tout en le regardant droit dans les yeux. Il voulait t’accompagner ? Ca te cassait la tête, mais bon, passons. S’il voulait tant le faire, qu’il vienne. Tu l’avais prévenu, le reste, c’était pas ton problème. Enfin, tu te répétais ça intérieurement, mais toi et moi on savait très bien qu’au moindre problème sa vie allait compter plus que la tienne à tes yeux. Parce qu’au fond, tu étais comme ça et il n’y avait que la mort qui pouvait te faire arrêter de l’être.
« T’as fini de te saouler poivrot-kun ? On a du boulot. Et avant que tu poses la question, on partage 50/50 les sous, c’est pas un problème ça. »
Dis-tu avant de tourner les talons en direction de la porte du bistrot. Le temps n’était pas fait pour être perdu, tout comme la salive. Tu n’étais pas un homme qui parlait beaucoup, tu détestais faire usage de la parole. De plus, beaucoup de gens diraient que tu ne savait pas user des bons mots aux bons moment et c’était peut-être vrai. À certains moments, tes paroles pouvaient être considérée comme crue ou non avenues. Au final, tu t’en foutais royalement. Depuis ton plus jeune âge, on t’avait inculqué qu’un homme devait dire ce qu’il pensait au moment où il le pensait. Les faux culs, tu en connaissais, mais jamais tu ne te considérais comme tel. Et tu espérais qu’en te comportant comme cela, personne ne dirait jamais ça de toi.
« Si t’as un plan d’attaque, dis-le-moi, t’as l’air de vachement réfléchir à ce que tu fais. Sinon, perso, je propose qu’on fonce dans le tas »
Dis-tu en t’adressant à ton équipier du jour pour cette mission. Elle était lancée, maintenant, il ne restait plus qu’à faire les choses et les faire bien.
Dis-tu d’une voix forte et sérieuse. Tu t’étais promis, de base, de ne plus jamais prendre de coéquipier. Tu t’étais promis de ne plus jamais faire équipe avec quelqu’un. Au final, les promesses pour toi ne veulent plus rien dire, puisque tu ne les tiens jamais. Tu devrais t’interdire d’en faire, puisqu’elles ne servent à rien. Le verre d’eau que venais de t’offrir l’épéiste à la bouche, tu réfléchissais. Il reprit la parole pour te faire réfléchir encore plus durement. Il n’avait pas tort, c’était bizarre que les autorités ne les eussent pas encore délogés. Et puis pire encore, tu te demandais pourquoi, la missive de les déloger, n’étaient pas donnée aux autorités et donc aux ninjas de Seizan et pourquoi et comment la missive s’était retrouvée sur ce tableau. C’est une réflexion que tu prenais la peine d’avoir puisqu’il avait raison au fond. Alors peut-être qu’il se trompait sur certains points, on ne pouvait pas faire de lien entre la difficulté de la mission et ça.
« Tu sais, les autorités, ça fait longtemps que je compte plus dessus. Y’a un fossé entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font. Perso, j’en ai rien à battre de ce qu’ils disent, ce qui m’importe c’est qui fait quoi pour endiguer la violence de la vie qui frappe les villages alentours aux grands villages ninja et pour l’instant … » Dis-tu avant de prendre une pause et reprendre la parole. « Désoler de te décevoir, mais y’a personne qui fait quoi que ce soit ».
Dis-tu d’une voix forte et assurée tout en le regardant droit dans les yeux. Il voulait t’accompagner ? Ca te cassait la tête, mais bon, passons. S’il voulait tant le faire, qu’il vienne. Tu l’avais prévenu, le reste, c’était pas ton problème. Enfin, tu te répétais ça intérieurement, mais toi et moi on savait très bien qu’au moindre problème sa vie allait compter plus que la tienne à tes yeux. Parce qu’au fond, tu étais comme ça et il n’y avait que la mort qui pouvait te faire arrêter de l’être.
« T’as fini de te saouler poivrot-kun ? On a du boulot. Et avant que tu poses la question, on partage 50/50 les sous, c’est pas un problème ça. »
Dis-tu avant de tourner les talons en direction de la porte du bistrot. Le temps n’était pas fait pour être perdu, tout comme la salive. Tu n’étais pas un homme qui parlait beaucoup, tu détestais faire usage de la parole. De plus, beaucoup de gens diraient que tu ne savait pas user des bons mots aux bons moment et c’était peut-être vrai. À certains moments, tes paroles pouvaient être considérée comme crue ou non avenues. Au final, tu t’en foutais royalement. Depuis ton plus jeune âge, on t’avait inculqué qu’un homme devait dire ce qu’il pensait au moment où il le pensait. Les faux culs, tu en connaissais, mais jamais tu ne te considérais comme tel. Et tu espérais qu’en te comportant comme cela, personne ne dirait jamais ça de toi.
« Si t’as un plan d’attaque, dis-le-moi, t’as l’air de vachement réfléchir à ce que tu fais. Sinon, perso, je propose qu’on fonce dans le tas »
Dis-tu en t’adressant à ton équipier du jour pour cette mission. Elle était lancée, maintenant, il ne restait plus qu’à faire les choses et les faire bien.
# Re: Embuscade à gogo | ft. Satoshi [Rang B] Lun 27 Nov - 11:52
Embuscade à gogo
ft. Ryuuza
Quel fin diplomate ce Mugetsu. À croire qu'il pouvait faire bouger des montagnes rien qu'à son éloquence. Mais, c'était exactement ce qu'il venait d'accomplir, n'est-ce pas ? Ou du moins, il s'agissait du genre de pensées occupant son esprit alors qu'il écoutait attentivement Ryuuza. L'affaire n'était pas encore close, mais l'on y arrivait.
Celui-ci mentionnait son absence totale de confiance en l'efficacité des autorités impériales. Si Mugetsu partageait à un certain degré les convictions du pugiliste, lui ne le faisait pas de bon cœur. Reconnaitre la fragilité de certaines bourgades éloignées des villages militaires était facile. Le ronin en vivait même et il était difficile pour lui d'espérer un monde différent. Après tout, la paix était un idéal et les idéaux faisaient généralement piètre mariage avec la réalité. Ainsi, il se contenta de glisser quelques mots en guise de réponse, un sourire amusé aux lèvres.
– Tu penses vraiment que j'arpenterai les monts et vallées d'Onogoro en me faisant traiter de misérable partout où je vais si je faisais confiance aux autorités ?
Une question rhétorique qui n'avait pas réellement de sens pour un homme comme le ronin. Le vrai problème est qu'il n'avait aucun souvenir d'une quelconque confiance en ces autorités, et sa nouvelle identité faisait de lui un paria d'office. Malgré lui, Mugetsu soupira discrètement avant de poser à nouveau le bord de son verre contre ses lèvres. Doucement, il ressentit la brûlure enivrante de son contenu lui glisser le long du gosier. Jusqu'à ce que son coéquipier reprenne la parole.
En entendant le surnom que Ryuuza venait de lui donner, le ronin ne put s'empêcher de dégorger brusquement l'alcool qu'il lui restait en bouche. Des souvenirs de sa rencontre fortuite avec un certain samourai aux cheveux argentés refirent surface alors qu'il épongea sa bouche avec sa manche fleurie, d'un mouvement vif. Était-ce donc l'épithète qu'il était destiné à se trimballer à présent ? Mugetsu finit par se résoudre à s'esclaffer d'un rire franc face à l'étonnante coïncidence.
Sans attendre plus de cérémonies, Ryuuza décida de se mettre en route et prit le chemin de la sortie. Si son intégrité assurait au ronin d'être traité comme un égal autant sur le plan financier que durant la mission elle-même, il redoutait déjà les conséquences de s'être associé à quelqu'un d'aussi impulsif. Cependant, le pugiliste avait bien raison, le partenariat était à présent officiel, plus rien ne les retenait ici.
Ainsi, Mugetsu finit d'une traite son verre avant d'empoigner son sabre, jusqu'alors poser contre le bar, entre celui-ci et son tabouret. Haussant le ton, il se tourna vers la tenancière toujours occupée dans un coin du bar avant d'emboîter le pas de son comparse.
– À la revoyure Hikari-chan, garde-moi une bouteille au frais !
Tandis que son attention était de nouveau attirée par les propos de Ryuuza, Mugetsu ne fit que ricaner à la suggestion de celui-ci, cette mission n'allait pas être de tout repos.
– Oï oï Ryuu-chan, j'apprécie ton enthousiasme mais il finira par te faire crever. Pour l'instant, pas de plans d'attaque particuliers et on ne fonce surtout pas à Kusatsu à l'aveugle. Écoute, première partie du plan, rejoindre Insen no Kuni, je réfléchirai à la suite en cours de route.
Son ton était léger, mais ferme. Libre à Ryuuza de faire ce qu'il voulait de sa vie, mais Mugetsu n'allait pas le laisser faire aussi facilement quand la sienne était aussi concernée.
* * *
Il ne fallut au duo qu'environ une semaine pour rejoindre Insen no Kuni, temps durant lequel les deux indépendants eurent le temps de faire plus amples connaissances et notamment d'échanger quelques informations sur le style de combat de chacun. Si Mugetsu avait déjà une idée du type de personne auquel son partenaire appartenait, cette semaine de trajet lui avait donné l'occasion de confirmer sa théorie.
Discipliné mais impulsif, bienveillant mais franc à en blesser, Ryuuza était le genre d'indépendant qui, pour beaucoup, n'était pas destiné à vivre longtemps, mais à le faire aussi intensément qu'il lui était possible. Un paradoxe vivant que Mugetsu avait appris à apprécier suffisamment pour lui accorder un soupçon de confiance, du moins aussi longtemps que le pugiliste évitait d'aborder toute situation impulsivement.
Leur périple fut assez calme, sans grandes distractions. Mais c'était bien maintenant que la mission commençait réellement. La nuit de leur arrivée dans leur campement installé non loin d'une source chaude sauvage, Mugetsu observait la fumée s'échappant du feu de camp allumé au préalable s'envoler vers les cieux tout en sirotant un peu de sa gourde.
Il avait passé les quelques derniers jours à méditer sur leur prochaine action. Ainsi, le ronin se décida d'enfin faire part de ses réflexions. Brisant le silence du royaume de Tsukuyomi, Mugetsu posa son regard sur son coéquipier.
– Bon... Je pense avoir une idée de comment opérer, mais j'ai besoin de ton avis Ryuu-chan.
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Objet: 1x pilules ★ Sang-Froid. 2x pilules ★ Refroidissement.
# Re: Embuscade à gogo | ft. Satoshi [Rang B] Dim 3 Déc - 19:02
La route se passa plutôt bien en compagnie de l’indépendant que tu venais de rencontrer. Ce n’était pas ça qui manquait des indépendants dans le secteur, donc toujours, tu faisais attention. Seulement, à deux, c’était plus facile de survivre. Tu ne faisais pas totalement confiance à ton équipier de fortune, mais c’était mieux d’aller à deux, que tout seul dans une mission de ce type. On ne sait jamais ce qu’il pouvait arriver. Il te répondit rapidement, pour te dire qu’il ne voulait pas que tu fonces dans le tas. Qu’il voulait que tu sois réfléchi, blabla blabla, mais tu n’avais plus rien à perdre. Alors pourquoi réfléchir cent ans si tu n’avais personne qui allait te pleurer si ça se passe mal ? La vie vaut la peine d’être vécue non ? Alors autant mourir en héro.
« C’est toi qui vois … Je te suis de toute façon »
Dis-tu en continuant d’avancer vers votre destination commune. Et une fois arriver sur les lieux alentours, vous vous êtes arrêté pour vous reposer un moment avant d’entamer la mission. Sur la route, vous aviez pris le temps de faire connaissance. Ton équipier de fortune donnait l’impression de t’apprécier un tant soit peu. Il donnait l’impression d’apprécier ta franchise, ton franc parler, mais ne cessait de te répéter que tu faisais partie des gens qui vivaient pleinement, mais qui ne vivaient pas longtemps. Il avait raison au fond, tu le savais. Tu vivais pleinement ce qui t’arrivait, chaque seconde de ta misérable vie d’indépendant, parce que demain, n’était pas sûr d’arriver. Enfin bref, une fois arrivé sur les lieux, ton regard se posa sur celui de l’épéiste. Il était temps d’entrer en scène. Et cette scène, tu avais l’impression de l’avoir vécu depuis un moment. Le jour ou tu avais du combattre une bande de gobelin en compagnie de ton ami disparu Zero.
Le jour de ta rencontre avec Anax. Ce jour ou tu ta vie entière avait basculé. Tu pensais sincèrement qu’elle avait basculer vers la bonne voie .. Mais si finalement elle avait basculé vers le mauvais ? Plein de question dans ta tête tandis que tu attendais que ton équipier te donne le plan a adopter. Et il n’hésita pas en prenant la parole pour te dire qu’il avait réfléchis a quelque chose et qu’il avait besoin de ton avis. Tu t’assis donc, le regardant d’un air complétement méduser. Tu ne tentais pas de le surprendre, mais seulement de te concentrer pour comprendre les différentes étapes s’il en avait de son plan pour réussir cette mission. Il avait l’air pas mal réfléchi comme type, donc ses plans devaient être compliqués à comprendre te disais-tu.
« Je t’écoute mon gars. Je suis concentré, je vais comprendre du premier coup t’inquiètes, balance la sauce »
Dis-tu sans aucun sourire. Tu étais vraiment concentré sur ce qu’il allait te proposer. Après tout, la réussite de la mission dépendait de ce que tu comprenais ou non de ce qu’il allait dire. Et c’était surement la survie de plein de civils qui n’avaient rien demander qui en dépendait aussi.
« C’est toi qui vois … Je te suis de toute façon »
Dis-tu en continuant d’avancer vers votre destination commune. Et une fois arriver sur les lieux alentours, vous vous êtes arrêté pour vous reposer un moment avant d’entamer la mission. Sur la route, vous aviez pris le temps de faire connaissance. Ton équipier de fortune donnait l’impression de t’apprécier un tant soit peu. Il donnait l’impression d’apprécier ta franchise, ton franc parler, mais ne cessait de te répéter que tu faisais partie des gens qui vivaient pleinement, mais qui ne vivaient pas longtemps. Il avait raison au fond, tu le savais. Tu vivais pleinement ce qui t’arrivait, chaque seconde de ta misérable vie d’indépendant, parce que demain, n’était pas sûr d’arriver. Enfin bref, une fois arrivé sur les lieux, ton regard se posa sur celui de l’épéiste. Il était temps d’entrer en scène. Et cette scène, tu avais l’impression de l’avoir vécu depuis un moment. Le jour ou tu avais du combattre une bande de gobelin en compagnie de ton ami disparu Zero.
Le jour de ta rencontre avec Anax. Ce jour ou tu ta vie entière avait basculé. Tu pensais sincèrement qu’elle avait basculer vers la bonne voie .. Mais si finalement elle avait basculé vers le mauvais ? Plein de question dans ta tête tandis que tu attendais que ton équipier te donne le plan a adopter. Et il n’hésita pas en prenant la parole pour te dire qu’il avait réfléchis a quelque chose et qu’il avait besoin de ton avis. Tu t’assis donc, le regardant d’un air complétement méduser. Tu ne tentais pas de le surprendre, mais seulement de te concentrer pour comprendre les différentes étapes s’il en avait de son plan pour réussir cette mission. Il avait l’air pas mal réfléchi comme type, donc ses plans devaient être compliqués à comprendre te disais-tu.
« Je t’écoute mon gars. Je suis concentré, je vais comprendre du premier coup t’inquiètes, balance la sauce »
Dis-tu sans aucun sourire. Tu étais vraiment concentré sur ce qu’il allait te proposer. Après tout, la réussite de la mission dépendait de ce que tu comprenais ou non de ce qu’il allait dire. Et c’était surement la survie de plein de civils qui n’avaient rien demander qui en dépendait aussi.
# Re: Embuscade à gogo | ft. Satoshi [Rang B] Lun 4 Déc - 8:46
Embuscade à gogo
ft. Ryuuza
Mugetsu arqua un sourcil lorsqu'il remarqua le regard intense de son coéquipier se poser sur lui. Il n'était pas habitué à une personne aussi facile à lire que celui qui se faisait apparemment appeler l'Ishiken, mais il n'y voyait pas d'inconvénients, la communication n'en serait que plus claire, du moins du côté du pugiliste. De plus, il devait se l'avouer, cela l'amusait à un certain degré, comme le démontra le ricanement qu'il laissa s'échapper.
– Pas besoin de me fixer comme ça, haha, le plan a rien de compliqué, on va pas reprendre l'empire...
Rien de compliqué, c'est vrai. Après tout, cette mission était très simple en réalité : il ne suffisait que de déloger des criminels, rien de bien glorieux. Mais sous-estimer, une bande capable de terroriser toute une région était aussi un chemin assez simple vers l'échec, au mieux, au pire... Alors oui, le plan n'était pas complexe, toutefois il restait important pour mener à bien le contrat. Le principal problème était sans doute le fait qu'il reposait sur beaucoup de suppositions et que la situation elle-même était assez floue pour l'instant.
– Avant tout, j'ai entendu dire que cette bande est liée à quelqu'un qui sait utiliser le chakra. Rien est sûr, mais c'est probablement un haut placé dans la bande, même si ça dépend largement de ses capacités et s'il s'agit seulement d'un de leurs membres.
Mugetsu marqua une pause et se désaltéra du contenu de sa gourde. L'information d'Hikari était vague, mais pas assez pour ne pas être prise au sérieux. Le nombre exact de shinobis affiliés à la bande de Kusatsu était inconnu mais il ne pouvait être élevé, sinon les autorités seraient déjà sur le coup. Il fallait donc s'informer. Le ronin déglutit et continua.
– Notre meilleure chance d'en apprendre plus serait de directement se rendre à Beppu. Le village est assez proche pour être affecté par toute cette histoire, on y trouvera sans doute quelqu'un d'un peu mieux renseigné... Ou on peut juste se pointer chez le daimyo du coin, enfin la dame du coin et réclamer une audience.
Il terminait ses mots avec un léger sourire amusé. Bien que l'idée était totalement saugrenue, il s'agissait toujours d'une possibilité que Mugetsu ne considérerait qu'en avant-dernier recours. Son plan de secours final ressemblait à ce que Ryuuza pourrait concocter : se pointer à Kusatsu et foncer dans le tas. Mais il voulait tout faire pour ne pas y arriver, explorer toutes les pistes.
– Plus sérieusement... On sait que ces brigands tendent des embuscades un peu partout dans la région, mais je doute qu'on en soit victimes. Je veux pas nous jeter des fleurs mais on a sans doute l'air plus coriaces que leurs cibles habituelles... Et nous n'avons rien de précieux, surtout.
Tandis qu'il exposait ses pensées, son regard se posa sur les braises ardentes séparant les deux vagabonds. Ryuu pouvait certainement observer dans les yeux du ronin un certain flegme, le genre de sang-froid digne d'un fauve sur les traces de sa proie. La chasse avait bel et bien commencé, n'est-ce pas ?
– Pour les attirer, il nous faudrait un appât de qualité... Une cible assez appétissante pour les tirer hors de leur antre. Et si on choisit cette option, notre appât se trouve aussi à Beppu. Alors qu'en penses-tu, Ryuu-chan ?
Mugetsu dévisagea à nouveau le pugiliste, l'éclat de ses iris retrouvant leur neutralité ordinaire en attendant patiemment la réponse de son comparse.
# Re: Embuscade à gogo | ft. Satoshi [Rang B] Jeu 4 Jan - 1:15
Embuscade à gogo
Le Senshin jonglait avec un parchemin tout en progressant vers les ruines de Kusatsu, un autre document de mission était enfoui dans sa poche. L'un des parchemins qu'il manipulait excluait délibérément l'un des membres originaux de l'employeur. Cette exclusion semblait dictée par une prudence aiguisée. Des indices suggéraient que Tetsu Ryuuza, l'individu initialement recruté, avait un passé en tant qu'ancien soldat de Seizan, affichant un penchant pour la violence. L'hypothèse qu'il ait porté atteinte à son ancien sensei n’était pas à exclure. Par mesure de précaution, l'employeur ne voulait pas être dupé et demanda en urgence à un autre indépendant.
Satoshi envisageait les premiers pas pour obtenir des pistes. Raisonnablement, toute personne avait besoin de se ravitailler, et donc, le village de Beppu représentait un premier passage pour se réapprovisionner et collecter des informations.
Quelques heures plus tard, l'indépendant atteignit la localité. Il espérait que ses confrères indépendants partageaient sa stratégie pour obtenir des renseignements. Arrivé sur place, il devait maintenant trouver un moyen de repérer ses cibles. Des pièces d'or étaient offertes à un crieur public pour qu'il diffuse le nom de Tetsu Ryuuza, prétendant avoir un message pour lui. Une stratégie qui faciliterait la rencontre. Satoshi s'installa paisiblement à distance, laissant le crieur public diffuser à plusieurs reprises ce message spécifique.
S'il était tenté par les sources thermales environnantes, Satoshi ne pouvait se permettre de manquer les deux individus qu'il traquait. Il s'accorda un moment pour savourer un jus de fruit frais, commandé dans un modeste bar improvisé, tout en observant la scène de loin. Inévitablement, leur curiosité serait piquée et ils se montreraient certainement méfiants, mais finiraient par s'approcher du crieur public qui scandait inlassablement le nom d'un indépendant. Cette tactique comportait des risques, surtout face à deux individus possédant du chakra, mais Satoshi n'avait pas pour souci le bien ou le mal. Sa priorité était la réussite de sa mission, et les moyens qu'il employait importaient peu.
Le guerrier expert en la maîtrise du bâton avait-il remarqué quelque chose de notable ?
Satoshi envisageait les premiers pas pour obtenir des pistes. Raisonnablement, toute personne avait besoin de se ravitailler, et donc, le village de Beppu représentait un premier passage pour se réapprovisionner et collecter des informations.
Quelques heures plus tard, l'indépendant atteignit la localité. Il espérait que ses confrères indépendants partageaient sa stratégie pour obtenir des renseignements. Arrivé sur place, il devait maintenant trouver un moyen de repérer ses cibles. Des pièces d'or étaient offertes à un crieur public pour qu'il diffuse le nom de Tetsu Ryuuza, prétendant avoir un message pour lui. Une stratégie qui faciliterait la rencontre. Satoshi s'installa paisiblement à distance, laissant le crieur public diffuser à plusieurs reprises ce message spécifique.
S'il était tenté par les sources thermales environnantes, Satoshi ne pouvait se permettre de manquer les deux individus qu'il traquait. Il s'accorda un moment pour savourer un jus de fruit frais, commandé dans un modeste bar improvisé, tout en observant la scène de loin. Inévitablement, leur curiosité serait piquée et ils se montreraient certainement méfiants, mais finiraient par s'approcher du crieur public qui scandait inlassablement le nom d'un indépendant. Cette tactique comportait des risques, surtout face à deux individus possédant du chakra, mais Satoshi n'avait pas pour souci le bien ou le mal. Sa priorité était la réussite de sa mission, et les moyens qu'il employait importaient peu.
Merci monsieur. Je vais faire une petite promenade et je vous rapporterai votre verre.
Le guerrier expert en la maîtrise du bâton avait-il remarqué quelque chose de notable ?
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