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    Forum RPG inspiration Naruto - Ambiance médiéval japonais et Yōkai - Géré via Discord
    Nul ne sait depuis quand les Yōkai existent. Depuis les premières ères de l’humanité, leur magie, issue de ce qui sera appelé plus tard le chakra, fait trembler le peuple Ebisu de terreur. Incapable de repousser ses créatures les Hommes durent subir le joug de leurs attaques pendant plusieurs siècles avant de voir apparaître l’Espoir d’un Salut dans la naissance d’enfants dotés des mêmes capacités que les démons. Des enfants capables d’user du chakra à leur tour, une énergie remarquablement efficace contre les Yōkai. Rapidement, l’Empire décide de les enrôler dans l’armée de Onogoro et leur donne le nom de Shinobis (忍び), désignant alors par ce terme la volonté de faire de ses nouveaux soldats les principaux Chasseurs des Yōkai. Si la naissance de cette nouvelle Humanité reste un mystère, elle démontre toutefois son efficacité à combattre les démons. Très vite certains Yōkai semblent se rassembler autour d’un leader, un Chef de meute dont la montée en puissance est heureusement stoppée lors de la Guerre des Ours d’il y a 65 ans. Aujourd’hui encore les démons attaquent les villages et sont de plus en plus organisés dans leur raid, la menace de l’émergence de plusieurs chefs de meute ou d’un Leader suprême rallient les espèces, planant toujours au-dessus de l’Humanité.
    20.04.2024 : Patch 2.0 ici
    18.11.2023 : Passage à la Saison 2 ici
    10.07.2023 : Seizan ouvre ses portes aux indépendants ici
    01.01.2023 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 1.1 ici
    29.11.2022 : Débarquement du Calendrier de l'avent ici
    29.11.2022 : Arrivé du premier SNK Magazine de Novembre ici, encore merci à Karā Saki pour cette surprise et n'hésitez pas à réagir ici
    08.10.2022 : Passage à la Saison 1, retrouvez le patch 1.0 ici
    25.06.2022 : Ouverture du forum, mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.2 ici
    15.05.2022 : Mises à jour effectuées, retrouvez le patch 0.1 ici
    16.04.2022 : Préouverture du forum.
    Dans des ruines austères, un homme aux yeux améthystes ourdit un plan longuement médité dans les ombres. Le monde, prêt à le couronner d'une nouvelle autorité, l'accueille. Sa main effleure les pierres millénaires, témoins d'un espoir déchu. Malgré les siècles écoulés, l'humanité décline inexorablement.

    Il s'est entouré d'alliés partageant sa vision, des idéalistes prêts à briser les chaînes de l'oppression impériale. Des ordres secrets sont donnés, et deux membres partent en quête d'objets uniques détenus par des soldats à la capitale. C’est à Teito, que le premier duo se confronte aux groupes de shinobis, alertant les forces armées. La vérité demeure insaisissable, permettant aux principaux suspects de s'échapper.

    L'Assemblée des Ombres, réunion des Kage, discute de l'émergence du groupe Mugen. Les affrontements éclatent à travers le pays, les artefacts recherchés suscitant des craintes quant à leur dessein.

    Dans cette période d'incertitude, Onogoro se prépare à affronter une adversité grandissante, où les enjeux sont considérables.
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    Chuunin de Sakyuu / Souhei dans le Kamisuuhai
    Shun Lee
    Chuunin de Sakyuu / Souhei dans le Kamisuuhai
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    Shun Lee
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      Objet:


    Après plusieurs jours de route, j'arrivais enfin dans le village thermal de Kusatsu, à l'est d'Insen no Kuni. Sur ma route, je remarquai une sécurité renforcée avec des Shinobis la parsèment de par en par, inspectant à chaque point de contrôle les papiers d'identités des passants. Les contrôles se renforcèrent à l'entrée du village. Kusatsu.

    On y racontait que même l'Empereur aimait s'y baigner. Je fermais les yeux pour me souvenir des lointaines années où j'avais pu passer les vacances dans ces sources. Je me souvins alors avoir fait ma première hémorragie nasale après avoir vu une femme enlevait sa serviette recouvrant son corps de sueurs. Les gouttes ruisselant sur leur corps. Oooh rien que d'y penser, je ressentais les pulsions émanant de mon cœur. Mais aujourd'hui, les Onsen, momentanément fermées, proposaient un tout autre visage. Après la tragédie et les nombreux corps mutilés, plus personne n'osait venir en ces lieux. Jusque quand ? J'espérai secrètement qu'elles purent ouvrir à nouveau. Je souhaitais que les plus belles femmes du monde vinrent ici à nouveau.

    Je m'approchais de la porte d'entrée de l'Onsen la plus importante du pays. Une somptueuse voix féminine et autoritaire me lança un frisson tout du long de ma colonne vertébrale, me stoppant net dans ma lancée.  

    Vous là-bas ! Identifiez-vous et montrez-moi vos papiers !


    Le cœur haletant, je me retournais découvrant une magnifique jeune femme ! Les cœurs dans les yeux, je faillis m'évanouir voyant son énorme paire de // Oh my ! Quelle beauté ! Je tremblais, j'essayais d'attraper mes papiers attachés à la ceinture. En les sortant, je les fis tomber sans le faire exprès sous l'émotion. Je m'abaissais pour les ramasser, mais la jeune femme posa son pied sur mes papiers. Je pus alors admirer sa magnifique cheville, ses mollets musclés, c'en était trop. Mon nez coule abondement et je suis projeté dans les airs du à la pression de l'écoulement nasale.  La femme lit les papiers de mon identité à haute voix.

    Shun Lee... Chuunin de Sakyuu


    Elle venait de dire mon nom. Peut-être voulait-elle m'épouser ? Faire des enfants ? Non, je ne peux pas, j'ai promis la chasteté. Je me relève, tremblant. J'essayais de parler mais il me faudrait de l'aide pour pouvoir enquêter correctement sur ce qu'il s'est réellement passé ici. La tâche s'annonçait des plus ardues.

    Qué..gue zé pawzé izi ici, héhé bébé love.


    M'exprimer n'était pas chose des plus aisées. Fort heureusement, un autre personne compris le sens de mes mots et intervint.
    Jonin de Sakyuu / Mort en été 806
    Sabaku Naoko
    Jonin de Sakyuu / Mort en été 806
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    Sabaku Naoko
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      Objet: Un kit de matériel - 5 kunai , Une armure 2 étoiles
    Enquête derrière les Onsen


    De fines mains fermes vinrent attraper le chuunin par les épaules pour le tirer légèrement en arrière, et une jeune femme apparut à côté du Sakyujin avec un grand sourire qui paraît complètement faux.

    Haha, pardonnez mon ami, il voulait vous trouve charmante, on dirait qu'il a bu un peu trop sur la route ! C'est déplacé, hein Lee ? Alors il s'excuse, déjà, HEIN, et ensuite il voulait s'enquérir de la situation vis à vis de, vous savez...


    Se rendant soudainement compte qu'il lui était impossible de tenir une conversation en ayant un chuunin qui se vidait de son sang contre elle, elle lui chuchota.

    Dis plus rien de débile ou je te bute.


    Avant de l'écarter d'une poussée sèche (et assez peu effective) et de recommencer à parler à la femme.

    Excusez moi pour ça. Sabaku Naoko, Jonin de Sakyuu. Nous étions de passage dans la région et avons décidé de nous renseigner sur l'incident qui a eu lieu ici. Pouvez vous nous en dire plus ?


    La jeune femme se saisit des papiers de Naoko, avant de les examiner avec un air dubitatif, comme si elle essayait de comparer ce qu'elle lisait à ce qu'elle voyait. Pourquoi PERSONNE ne semblait capable de prendre la fille du désert au sérieux ?! La jonin commençait à s'impatienter. Pourtant, après ce qui sembla être une éternité, la blonde reprit la parole.

    Ouais, ça a l'air en règle. Mais je peux pas vous en dire plus, vous avez pas été commissionné pour ça. C'est un sujet sensible, vous savez.


    La jonin explosa.

    COMMENT CA VOUS POUVEZ RIEN ME DIRE ?! JE SUIS VOTRE SUPÉRIEURE HIERARCHIQUE - mais non, vous êtes pas de mon vill - COMMENCEZ PAS A M'ENERVER ! VOUS SAVEZ COMMENT J'AI BOSSE DUR POUR AVOIR MON GRADE, MOI ?!!  



    La garde fit un signe à d'autres gardes rameutés par le boucan provoqué par la jeune femme, et ils se saisirent d'eux pour les bouter un peu plus loin. Humiliée et ulcérée, la jonin commença à faire les cents pas. Elle irait bien la démolir, elle, mais avait l'intuition que cela ne résoudrait rien. Ils n'avaient juste pas les autorisations ! Elle se promit d'engueuler son kage à son retour, qui avait oublié de régler un si léger détail.

    Si seulement quelqu'un commissionné pour enquêter sur ce qui s'est passé ici pouvait arriver, là, maintenant ! Mais il n'y avait qu'une chance infime pour que cela n'arrive, et Naoko refusait d'y croire.

    N'est ce pas.


    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
    Hikaru
    Jonin de Seizan / Mort en Hiver 805
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    Hikaru
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      Objet:
    Enquête derrière les Onsens



    Et pourtant, l’impossible se produisit.

    Représentant de Seizan au village thermal de Kusatsu, le Cavalier d’Argent ne disait pas non à un petit passage aux sources thermales, réputées et diantrement célèbres avant de se remettre au travail de manière sérieuse. C’est ainsi que, de manière décontractée et le sourire aux lèvres, le Jonin pensait profiter comme il le fallait d’un temps de récupération après avoir échappé de peu au courroux des menaces extérieures sur le chemin l’ayant mené jusque-là. Un événement non pas anodin se produisit devant ces dites sources thermales, lorsque Hikaru pensait être tranquille. Devant lui, une personne qu’il reconnaissait comme étant un membre de l’armée contrôlait les papiers de ce qui s’apparentait le plus à un pervers, au vu du bon litre de sang qui le fit s’envoler en arrière en simple présence féminine.

    Souriant, allant même jusqu’à ricaner dans son coin en se faisant oublier, le Shinobi attendit que la seconde personne, derrière le premier individu pour les épier tranquillement. Il enquêtait et cherchait des pistes sur les événements ayant marqué cette région et l’Empire après tout. De ce qu’il en comprit, deux envoyés de Sakyuu no Sato, qui savaient décidément se faire remarquer, se faisaient arrêter sous ses yeux en affirmant être présents pour mener l’enquête sur les mêmes événements dont le Seizanjin cherchait à élucider ses mystères.

     Eh bien, peut-être puis-je éclaircir la situation si vous me le permettez.


    Annonçant son arrivée en sortant de l’ombre où il se tapissait silencieusement, le Shinobi s’approcha de manière audible, esquissant un léger sourire avant de se présenter à chacun et chacune.

     Takayanagi Hikaru, enchanté. Je suis mandaté en nom de Udekuzu Heizen, Kage du Village de Seizan et sous ordre de l’Empereur pour investiguer sur les événements survenus à Insen no Kuni.


    Laissant le temps à l’atmosphère de se détendre de toute cette pression apportée par sa collègue, Hikaru reprit la parole, ajoutant quelques mots à l’intention de ses interlocuteurs et en particulier de la blonde et des deux autres gardes qui lui firent face.

     Ces deux personnes sont avec moi, j’en prends la responsabilité. Pouvez-vous nous accompagner dans cette enquête s’il vous plaît ?


    De manière respectueuse, le Cavalier d’Argent s’inclina pour montrer patte blanche au nom des deux Sakyuujins, avant de se tourner vers ces derniers.

     … Bon, relâchez-les ! Takayanagi-dono, nous attendions votre arrivée, une missive provenant de Seizan et signée du cachet de Udezuku-sama nous est parvenue ce matin-même. Occupez-vous de vos compagnons, je m’occupe du nécessaire, suivez-moi. Gardes ! Retournez à votre poste ! Quant à vous là-bas, arrêtez de me regarder avec cet air pervers où je vous fais coffrer !


    Le corps militaire local s’exécuta tandis que la jeune femme tourna les talons en montrant la voie à suivre pour les trois envoyés sur place. Soupirant de soulagement, Hikaru se retourna vers ses deux compagnons improvisés, avant de les gratifier d’un sourire de courtoisie.

      On peut dire que je tombe à point nommé pas vrai ? J’ai entendu votre conversation, travaillons de concert pour récolter des informations, voulez-vous ? Moi c’est Hikaru, et vous ?


    Chuunin de Sakyuu
    Yama Seibā
    Chuunin de Sakyuu
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    Yama Seibā
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      Objet:

    Enquête derrière les Onsens






    Quelques jours auparavant, je me trouvais en patrouille dans le désert avec quelques équipes de soldats. Heureusement pour nous, nous n'avons trouvé personne ces jours-ci à part quelques rencontres avec des bêtes mais rien d'alarmant. C'est pendant cette patrouille qu'une missive a été dépêché par un aigle de communication nous ordonnant de faire un détour par Insen no Kuni pour apporter le soutien nécessaire aux équipes déjà sur place et mener l'enquête sur l'évènement malheureux qui s'est produit.

    L'un des supérieurs sur le terrain m'a confié la mission, accompagné d'un autre Chuunin, Saryū-san (砂粒 litt. "Grain de sable"). Sans tarder, nous nous sommes mis en route, à dos de chameau.


    -- Sur place --

    Arrivés il y a une bonne heure, Saryū-san et moi avons fait le tour des ruines pour jeter un premier coup d’œil. L'ambiance est pesante et chacun est à son poste pour faire le boulot nécessaire.

    — C'est pas des débutants qui ont fait ça.

    Le regard droit devant, ma bouche cachée par l'écharpe qui me protégeait du sable durant tout le temps du voyage. Des cadavres sont portés ici et là pour être déposés à un endroit propice. Ils seront sûrement tous enterrés ici.

    — Allons retrouver le responsable de la zone pour-

    Je me fais aussitôt silencieux en entendant une voix qui ne m'est pas inconnue : celle de Sabaku-sama. Je me gratte la légère barbe de trois jours en soupirant. Un murmure m'échappe.

    — Ça risque d'être sportif...

    Je porte le regard vers mon collègue.

    — Allons-y.

    En me rapprochant, un autre visage connu apparait dans mon champ de vision qui me tire un sourire amical. D'un geste de main discret, je le salue. Et une fois proche du reste du groupe, je remarque l'insigne de l'autre homme qui est aussi un supérieur : je les salue tous les deux avec une courbette(1), suivi par Saryū-san.

    — Sabaku-sama, Hikaru-sama, je m'appelle Yama Seibā et voici mon collègue Saryū Ichigo.

    Je me redresse le regard plongé dans ceux de la Jonin.

    — Nous avons reçu cette missive pour venir vous apporter du soutien.

    D'une main, je lui tends le document pour lui prouver mes dires. Moi qui pensais rentrer pour revoir ma fille, je sens que les jours à venir vont être interminables.



    Résumé | Compétences utilisées

    None.


    Chuunin de Sakyuu / Souhei dans le Kamisuuhai
    Shun Lee
    Chuunin de Sakyuu / Souhei dans le Kamisuuhai
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    Shun Lee
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      Objet:
    Enquête derrière les Onsens

    L'équipe est au complet


    Voyant la ravissante contrôleuse de papier, j'en avais oublié que j'étais accompagné de Naoko, ma supérieure hiérarchique et capitaine de notre team de recherche et développement, San'itsu. C'était là peut-être la seule femme qui ne me faisait aucun effet en termes de pulsion sexuel, tellement j'en avais déjà bavé avec elle. Lorsqu'elle me tira à elle pour me demander de la ferme, je le fis presque instinctivement.

    Je la laissais donc gérer elle-même les quiproquos administratifs, me remettant, pour ma part, de mes émotions. Ceci étant, il s'en était fallu de peu pour qu'on se fasse arrêter. Autant de jours de marche pour ça ? Heureusement, un autochtone de la Province de Seizan se présenta à nous. Takayanagi Hikaru, jonin de Seizan ! Jonin !? Mon intérêt regagnait alors son entrain ! Avant de partir pour cette mission d'analyse de techniques mises en place pour défendre le village, j'avais prié les Kamis de mettre sur ma route un autre Jonin afin que je puisse entamer un entrainement avec celui -ci et me vanter ensuite de ce combat à Kamui, qui avait fait l'impasse sur cette mission. Je jubilais en imaginant sa tête emprunt à la jalousie... "Yo Lee, tu m'as encore surpassé, tu es trop fort, bla bla bla" voilà ce que j'imaginais secrètement qu'il me dirait à mon retour.

    Hikaru semblait être un mec sympa. Sans même nous connaitre, il avait décidé de nous placer sous son joug, sa responsabilité. Ceci eut l'effet de demander aux gardes de nous laisser tranquille ! De plus, étant donné qu'il est de la région, il pourrait sans doute nous en apprendre plus sur leur système de production et comment on a pu en arriver à ce point : Saccager la province des sources chaudes ! C'était tout bonnement inacceptable !

    Je m'apprêtais à répondre lorsqu'un autre Sakyuujin arriva ! Sans se passer le mot, c'était un autre membre de notre équipe qui venait juste d'arriver. Il est vrai que j'avais oublié de l'inviter à notre escapade. Oups. Peut-être était-ce parce que je voulais juste rendre jaloux Kamui en partant seul avec Naoko et prouver que je peux survivre en sa présence ? Quoi qu'il en soit, Seibâ était, lui aussi, un mec cool. Un peu trop calme à mon goût. Il me faisait un peu penser à Kamui, si ce n'est qu'il était plus vieux que nous. Malgré cela, il en demeurait pas moins un excellent combattant. Le combat auquel nous nous sommes livrés avant mon départ était très épuisant. J'ai même le sentiment que nous avions le même niveau, lui, Kamui et moi-même. Un rival de plus, que demander de mieux ?

    Celui-ci se présenta également avec un document, ce qui me faisait à l'instant penser que j'avais omis de prévenir notre départ auprès du Kage. La pression m'envahi. Si je fais quelque chose de travers, Naoko et moi-même aurions certainement des remontrances ? À moins que dans la missive de Seiba, nos noms y figurent pareillement ? J'essayai de m'approcher, soulevant légèrement le menton, pour essayer de lire la lettre tendue.

    Nos noms y figurent !


    Notre Kage avait vraiment des yeux partout. Il est vrai que je venais à peine d'être nommé Chuunin. Je connaissais bien sûr, en théorie, mes obligations et les conséquences de mes actes. Mais...parfois...Le feu de la passion brûle tellement fort en moi que j'en oublie de me mettre à jour administrativement. Et dire que j'avais demandé à Naoko de m'accompagner. Elle crut sans doute que j'avais fait tout ce qu'il faut pour être en règle... Or j'avais oublié, oupsi.

    Je me retournais alors vers notre responsable. Je pris mon air sérieux étant donné que la jolie jeune femme venait de s'éloigner de nous. Si nous ne pouvions savoir qui a attaqué ces sources, ni pourquoi, nous pourrions peut-être nous intéresser sur comment ?

    Hikaru-San, nous ne connaissons ni l'identité, ni les intentions des agresseurs (même si j'ai ma petite idée là-dessus). Si nous commencions notre enquête en s'intéressant aux faits ? Comment cela a-t-il pu arriver ? Les soldats qui gardaient les Onsens n'avaient pas la compétence, ils ont été surpris de l'attaque ? Comment expliquer un tel massacre sans aucune perte ennemie ?


    J'étais sérieux, mais fut gêné par mon ventre et ses gargouillis. Nous avions marché plus de 10 jours Naoko et moi-même et nous ne nous nourrissions que de ration de shinobi. Rien de bien nutritif. Peut-être qu'une discussion en mangeant nous feraient le plus grand bien.
    Jonin de Sakyuu / Mort en été 806
    Sabaku Naoko
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    Sabaku Naoko
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    Enquête derrière les Onsen


    L'arrivée d'Hikaru tomba à point nommé, et la fille du désert ne put s'empêcher de faire la grimace en direction de la garde qui leur avait barré la route, se délectant d'avoir eu au final raison et de l'avoir forcée à reconnaître ses tords. C'était divin.

    La sakyujin ravie de la tournure des évènement reporta donc son attention sur le jonin de Seizan, ravie de voir qu'il avait été commissioné. Il était un enquêteur efficace -la jeune femme en avait fait les frais-, et un élément de valeur. Elle allait lui asséner une accolade amicale, quand celui-ci leur demanda leur prénoms.

    L'expression de Naoko se figea, alors que son égo se brisa en milliers de petits morceaux. Il ne souvenait même pas d'elle.


                     I              
                                l

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                                                                                                                                                         e


    Trop choquée pour ne serai-ce qu'articuler un mot, elle resta figée jusqu’à l'arrivée de deux compatriotes, eux aussi commissionnés par le Kage de Sakyuu, ce qui sembla la réanimer.

    Et réveiller son esprit critique.

    Si la jonin commençait à trouver suspect que le Seizanjin nouvellement arrivé ait les autorisations nécéssaires (et tant mieux, Naoko aurait été dégoutée de devoir se taper un allez retour digne de l'odyssée), elle lança un regard assassin à Lee qui sembla se liquéfier lorsque deux CHUUNIN de SAKYUU arriva AVEC UNE LETTRE LEUR ORDONNANT DE NOUS APPORTER LEUR SOUTIEN.

    Une fois ayant salué les nouveaux venus et vérifié l’authenticité de la lettre, elle s'approcha légèrement de son coéquipier pour lui glisser deux trois mots dans l'oreille.

    Lee, Lee, Lee ~ Tu as foutu quoi, Lee ? ~ Va falloir qu'on en parle, Lee ~ Quand on aura fini tout ça, on aura une petite conversation tous les deux, Lee ~


    Toujours est il que l'infatigable sakyujin commença à interroger le type qui (et ça faisait mal à Naoko de devoir le reconnaitre) était probablement le mieux qualifié pour avoir des informations sur la situation, et, en entendant l'estomac de son subordonné gargouillé, elle lui tendit une ration en levant les yeux en l'air. D'accord, la jonin admirait les efforts constants de Lee pour s'entrainer, mais... IL MANGEAIT COMME UN RÉGIMENT ENTIER.

    Et ils n'avaient pas le temps de faire un banquet.

    Elle n'ajouta rien aux questions du chuunin, curieuse d'avoir la version de Seizan sur l'affaire. La jonin avait bien, comme tout le monde, quelques théories, mais uniquement élaborées des echos qu'elle avait reçu. Peut être que le jonin était en possession d'éléments qui changeaient totalement la donne.
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    Enquête derrière les Onsens




    Décidément, le Jonin commençait à se demander si passer ses prochaines vacances à Sakyuu no Sato, ne serait-ce que pour s’imprégner des coutumes qui rendaient ces êtres venus du désert, aussi chauds que la braise et aussi vivants que possible, était une option jouable. Malheureusement, et bien que l’envie se portait à l’esprit du Seizanjin, de goûter aux traditions de ses voisins, il était ici responsable de ce même volée d’étourdis, qui avaient pour but de solliciter l’armée locale sur un sujet aussi sensible et sans aucun mandat, ou document signé de la main de leur Kage… Une telle insouciance ne pouvait que rappeler au Cavalier d’Argent son propre disciple Kyoshiro qui faisait également fi des bonnes convenances et qui débordait d’énergie, comme ces braves gens.

    Rigolant intérieurement car devant montrer un exemple pour permettre à ce joyeux groupe une certaine crédibilité dans leur enquête, Hikaru laissa passer un nouveau soldat, Chuunin s’il entendait bien ce qui venait de se dire entre eux, et préféra d’abord observer ses nouveaux camarades de route, pour mieux les cerner dans un premier temps, et surtout adapter ses méthodes de travail aux leurs, ne connaissant pas les méthodes du désert. Comment expliquer en quelques mots, que le benjamin des Jonins eut peine à garder l’équilibre, et à ne pas tomber tête la première au sol, pour y exploser de rire lorsqu’il comprit que le dénommé Lee avait fait tout ce chemin en oubliant leur autorisation ?

    Finalement, et après bien des péripéties distrayantes en ce début d’affaire, Hikaru répondit calmement à Shun Lee, arborant un léger sourire amical et chaleureux envers son collègue du jour, qui semblait malgré les premières impressions, porter de bonne question au grand jour.

      Excellente question, Shun-dono ! Il se trouve que j’ai été mandaté par le Kage de mon Village pour mener l’enquête, et qu’à ce titre, j’ai creusé l’information avant de venir ici. J’ai d’abord fait équipe avec un dénommé Kamui, que vous connaissez certainement et qui m’a aidé dans mes premières lancées d’hypothèses sur ces massacres successifs, similaires et différents à la fois, ce qui m’a mené à demander la collaboration de nos voisins, vous également en l’occurrence.


    Captant au mieux l’attention de chacun, le Jonin reprit la parole, fixant d’un œil Naoko, puis Lee, et enfin le dénommé Seiba, avant de poursuivre.

    J’ai en ma possession des rapports mentionnant des similitudes entre la Nuit Sanglante d’il y a deux ans, et cet assaut récent, pour lesquels des symboles différents ont été retrouvé sur chacune des lieux du crime de masse. Je compte bien en profiter pour tirer cette affaire au clair, et pour cela, commençons par nous mettre à l’abri des regards indiscrets.


    Catégorique, d’un ton impérieux, Hikaru refusait d’en dire trop dans un endroit se trouvant devant un Onsen, sans aucun mur pour couvrir ses paroles, jugées confidentielles pour le plus grand nombre. Faisant signe aux trois soldats de le suivre, le Cavalier d’Argent rattrapa calmement la femme que Lee avait fait fuir par ses pratiques religieuses, lui adressant quelques mots.

    Nous allons avoir besoin de votre collaboration, et de toute personne pouvant témoigner, du plus près possible vis-à-vis du massacre qui s’est orchestré dans ce pays. Guidez-nous aux quartiers de la milice locale je vous prie.


    La jeune femme s’exécuta aussitôt, saisie par les mots emplis d’autorité d’une figure si jeune, et pourtant si familière au langage proche de la hiérarchie, de l’armée, aussi méticuleux que lors d’une partie de Go, où chaque pierre sur le Goban était posée d’une manière amenant la suite des événements, la continuité du jeu.

    Suivez-moi je vous prie.


    Ouvrant la marche, Hikaru talonna de près la personne qui allait leur servir d’hôte, et de guide mais aussi d’interlocuteur auprès des soldats qui pouvait avoir vu quelque chose de plus par rapport à ce qui avait été énoncé dans les premiers rapports, consultés par le Cavalier d’Argent. Une caserne construire en un bois robuste mais élégant, dans laquelle la joyeuse trouve pénétra, avant de se réunir dans un bureau assez large, composée d’une table ovale assez large pour une dizaine de personne, éclairée par une baie vitrée donnant sur les sources chaudes… évidemment cachées par une barrière en bambou pour les yeux les plus égarés, sans citer un certain Moine.

    Prenant place, Hikaru ne tarda pas à disposer sur la table cinq exemplaires des symboles retrouvés sur les lieux des deux crimes. Sur le document de gauche, le crime commis il y a deux ans, répondant au titre de Nuit Sanglante et revendiqué par le Culte de Jashin. Le second, plus mystérieux, avait également son lot d’indices, tracés également sous la forme de symboles, certains similaires, d’autres bien différents. (*Voir images dans ma présentation)

    Je n’en suis qu’au début de mes recherches sur ce sujet, mais un point commun évident semble lier d’une quelconque manière ces deux incidents : la présence de symboles pour chacun de ces meurtres. Cependant, il faut noter des différences entre les deux crimes perpétués.


    Posant son doigt sur le rapport de la Nuit Sanglante, la voix du Jonin retentit.

    Ce crime a été délibérément revendiqué par les Jashinistes, ce qui a mené à un décret de l’Empereur pour leur condamnation immédiate.


    Faisant longer sa main vers le second document, sous les yeux de chacun, Hikaru poursuivit.

    Celui-ci, n’a été revendiqué par personne à ce jour, malgré cette similitude de la présence de symboles, en particulier un qui ressort du lot. Cependant, le second crime se distingue par une sauvagerie qui me ferait penser à la fois à un acte de Yokai sauvage, mais à la fois, d’une manière qui, comme Shun-dono le soulignait plus tôt, semblait si bien organisé, que seules nos troupes ont été décimées et ce, sans la moindre perte ennemie.


    Reprenant un brin de souffle, le Cavalier d’Argent disposa ses pièces, étayant ses pistes à creuser.

    A partir de ce constat, et de certaines similitudes extrêmes entre ces symboles que je considère comme une signature de la part des auteurs de ce crime, mon hypothèse est la suivante : Un membre détaché du culte Jashiniste mais ancré dans ces valeurs de sacrifices, pourrait travailler de concert avec des créatures, des Yokais pour réussir un tel tour de force, ce qui pourrait expliquer à la fois une bestialité qui n’était pas plus religieuse qu’un génocide sauvage, et ces signatures présentant une similitude clé, et qui n’a jamais été vue venant de simples Yokais, même intelligents à ce jour… J'ai peut-être tort, ou peut-être suis-je sur une bonne piste... Il ne nous reste plus qu'à trouver le sens de ces messages, et l'origine de ces symboles qui ne sont certainement pas anodins.


    Son attention se reporta sur certains gargouillements qui le fit souffler de rire, retenant ce dernier, avant de se retourner vers la jeune blonde, Soldat en charge de ces lieux.

    Nous souhaitons aller enquêter directement sur les lieux du crime… Mais nous avons fait longue route et une collation ne serait guère de trop, en ne souhaitant aucunement abuser de votre accueil bien entendu Mademoiselle.


    Courtois, Hikaru savait formuler une demande en respectant son interlocutrice, qui demanda à un garde en charge de la sécurité des lieux de partir en quête de nourriture, lequel serait assez rapidement revenu des commerces voisins, permettant à chacun d’assimiler toutes ces informations, et d’y réagir évidemment.

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    Enquête derrière les Onsens





    L'ambiance est toujours aussi dingue quand Lee-san et Sabaku-sama sont dans les alentours. Même si la scène sur laquelle nous sommes présents est d'une tristesse affligeante, dans ce groupe il y a une sorte de bulle qui permet une certaine détente. C'est aussi une manière de faire pour se détacher des situations parfois trop irréalistes et ne pas virer fou.

    Silencieux et observateur, j'écoute les mots des différents interlocuteurs concernant la mission : n'ayant que peu d'information, je me dois de rapidement prendre en compte la situation et faire en sorte d'apporter mon aide là où je pourrai le faire. Quant à Ichigo, l'autre Chuunin qui m'accompgnait, a été envoyé pour aider au nettoyage du Onsen.

    Alors que mon attention est captée par le Jonin, mon regard se précise lorsqu'il énonce la "Nuit Sanglante". A cet instant, un frisson me prend : mes pensées se tournent vers le message que j'ai reçu il y a quelques temps concernant mon père pour une raison que j'ignore. Pourquoi ce message m'obsède ? Mon père est pourtant mort et enterré depuis longtemps. Et si... Non impossible. Bref, nous nous mettons à suivre le responsable de l'enquête pour aller dans un lieu plus propice à ce genre d'échange.

    Nous pénétrons les lieux et je m'installe autour de la table, proche de Sabaku-sama. Rapidement, Hikaru-sama pose une floppée de documents avec les différents symboles dont il faisait part plus tôt. Mes pupilles se baladent de l'une à l'autre jusqu'à en remarquer deux qui me glace le sang et me tire une moue inquiétante et blanche.

    *Ces symboles je les connais... Je les ai déjà vu...* me dis-je intérieurement.



    Le premier, je le reconnais car mon père l'avait. Lorsque j'étais plus petit, je l'ai surpris une fois alors qu'il s'entrainait dans l'arrière pièce de notre ancienne maison. Cette nuit-là, mon regard s'est posé sur son dos nu, fasciné par l'énorme tatouage qu'il possédait. Il ne m'avait pas remarqué et je suis rapidement parti me coucher. Jamais je n'aurai cru que c'était l'un des symboles de cette secte : les Jashinistes.

    Quant au second symbole, il était sur le masque du gamin qui m'a apporté le message, enfin légèrement différent avec des sortes d'ailes autour du symbole. Si je prends en compte le ton du message, il semble y avoir une différence entre les deux sectes : l'une est Jashiniste mais l'autre qui est-elle ?

    En me remémorant le message :

    Tu penses faire honneur à ta famille alors que ton père n'est qu'un parjure qui a vendu des informations et tué des coéquipiers au nom d'une vil déité. Il est encore en vie, caché dans les ombres.

    Il me semble que c'était une condamnation envers les actions de mon père mais si la secte inconnue a mené la tuerie ici, elle n'est finalement pas meilleure que la secte Jashiniste. Je n'arrive pas à comprendre le lien entre les deux mais je dois au moins communiquer sur les quelques renseignements que je possède. Le visage dur, je jette un rapide coup d'œil autour de nous avant de me lever et prendre la parole.

    — Je reconnais deux symboles de ces parchemins.

    L'ambiance est pesante : d'un côté il est de mon devoir de protéger mon peuple mais de l'autre, je ne souhaite pas que ma famille soit dans une position délicate. Je n'ai pas le choix : je me penche sur la table et pose le doigt sur le premier symbole jashiniste.

    — Celui-ci, j'ai rencontré quelqu'un par le passé qui possédait ce tatouage. Jusqu'à ce jour, je pensais qu'il était mort mais il y a quelque temps, un enfant est venir me voir avec un masque qui portait ce symbole...

    Mon doigt change de cible pour le deuxième dessin.

    — Il  était un peu différent : il y avait des ailes de chaque côté du cercle. Il est venu à moi avec un message très bizarre et sur le moment je pensais à une blague mais il semblerait que non. Le message disait ceci : "les Jashinistes ne sont que des parjures qui tuent au nom d'une vil déité. Celui que tu penses mort est en réalité encore en vie dans les ombres."

    Je garde mon calme malgré cette déformation légère du message. Je ne peux en dire plus pour l'instant concernant mon père. Si tout ceci se révèle être vraie, je m'en occuperai plus tard avec des personnes de confiance.

    — A peine ai-je lu le message qu'il avait déjà disparu. Peut-être un utilisateur de Genjutsu mais je n'ai aucune certitude.

    Je termine en reprenant ma place sur le siège, me préparant à répondre si besoin est.



    Résumé | Compétences utilisées

    None.


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    Enquête derrière les Onsens

    De drôles de symboles


    J'avançais en suivant le groupe dans un endroit plus intime. J'avais espéré qu'en avançant, en ayant plus d'explication, je comprendrais d'avantage la situation. La réalité, c'est que c'était exactement l'inverse qui se produisit. Plus j'en apprenais, plus cela me semblait confus. Les jashinistes semblaient les coupables idéales mais je ne parvenais pas à en comprendre la raison ? Pourquoi s'être attaqué à cet Onsen et pas à un village ? Que pouvait-il bien y avoir de si important ici qu'ailleurs. Tout cela me dépassais lorsque soudain, je fut frappé d'une évidence.

    J'ai plus l'impression que l'attaque est du à un groupe organisé plutôt que des Yokais.


    Tous me dévisageaient comme si je n'étais pas capable de sortir parfois des réflexions censées. D'accord, d'accord, j'avais un penchant pour les femmes et je ne supportais pas très bien l'alcool. Néanmoins, je me suis toujours débrouillais seul et peut être que cet autonomie a été bénéfique à mon apprentissage, et ce, malgré mes faiblesses en ninjutsu. Je poursuivais donc ma réflexion.

    Regardez, tous ces symboles sont parfaitement organisés. Là, on a le groupe des triangles dans les ronds, là, les étoiles, ici, les carrés. À chaque fois, il y a quelques choses en plus. C'est comme ci on avait décidé de créer un symboles pour nos grades.


    Pour expliquer ma théorie je mis mes doigts sur la forme du triangle dans le rond, pour le triangle avec un poing et puis les triangles avec les cercles.

    Celui-là ça pourrait être le rang le plus bas, imaginons que ce soit les Genin. Celui avec le point, il y a un truc en plus, on pourrait le comparer aux Chuunins et ensuite avec toutes les vagues, c'est comme-ci le point était en fait un caillou qu'on avait laissé tomber dans l'eau, ça forme des ondes, on pourrait dire que c'est le grade Genin de ce groupe inconnu.


    Du coup, il suffit de voyager dans Onogoro à la recherche de ses symboles et on trouvera leur repère héhé


    Et puis, en vrai, qui parmi vous a déjà vu un Yokai utiliser une règle et un compas ? Peut-être que c'est un groupe qui maitrise les invocations Yokai et les runes, puisqu'ils font de si beaux dessins ? Mais bon moi ce qui me perturbe le plus, c'est pourquoi attaquer les Onsens ?


    Je ne vois qu'une raison, ils sont jaloux de nos Onsens et des jolies femmes qui s'y baignent. Peut être qu'ils ont même l'intention de construire leur propre sources chaudes pour y attirer toutes les femmes du Pays. Nous devrions faire une protection rapprochée sur les plus belles femmes d'Onogoro. Je me porterais garant de leur sécurité héhé


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      Objet: Un kit de matériel - 5 kunai , Une armure 2 étoiles
    Enquête derrière les Onsen


    Si la jeune femme s'était montrée vivement intéressée par les réflexions d'Hikaru et de Seiba, elle n'avait pas pu retenir son poing pour mettre un taquet à son coéquipier lors de la conclusion de sa réflexion qui semblait bien partir, mais qui avait beaucoup trop vite montré ses failles.

    Elle s'éclaircit la voix pour s'excuser dans un premier temps pour le dérapage de l'infatigable chuunin, mais concéda malgré tout au jeune homme la pertinence d'une de ses théories, bien que hors de propos.

    Oui, en effet Lee, ça peut être des grades. Mais sauf que ça n'a rien a voir avec notre affaire. On sait que ce massacre-ci a été commis par des jashinistes, donc essayer de deviner leur organisation ou je sais pas quoi n'a pas vraiment de sens. Par contre, en effet, je vois mal des yokai être capable d'utiliser des outils géométriques pour leurs symboles, je dois te le reconnaître.


    Elle posa sa main sur le premier parchemin, avant de pointer du doigt un symbole du second.

    Enquête derrière les Onsens Jzvi

    Nous savons que ces symboles sont jashinistes. Ils l'ont eux même revendiqué. Observez bien leur forme. Un rond, toujours un rond, avec une figure géométrique. C'est toujours pareil. qu'ils soient influents ou non, comme l'a dit Lee, ça suit toujours le même plan.


    Enquête derrière les Onsens 2emebi10

    Celui-ci suit le plan des jashinistes, mais avec une différence qui montre bien la césure selon moi. Le point au mileu. Aucun des symboles jashinistes n'a jamais rien au centre du cercle. or, lui, justement, en a un en suivant malgré tout le plan jashiniste. Comme si c'était un genre de provocation que quelqu'un lançait justement au jashinistes.


    Elle posa une main sous son menton, réfléchissant à haute voix.

    Et pourtant, on retrouve ce point sur trois symboles laissés sur notre massacre. Comme si c'était de pire en pire, de moins en moins humain...


    Elle pointa les trois symboles successivement du doigt.

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    Le premier, je viens d'en parler. Provocation jashiniste, et on sait maintenant que la personne qui le portait sur le masque était visiblement humaine. Le second, même point, mais on perd le triangle pour avoir une barre en dehors du cercle, comme si le provocation semblait aller plus loin. On sort du cercle sacré, on commet un sacrilège. Des traitres, une vile déité, n'est ce pas les mots que notre mystérieux individu a écrit ? Et enfin... le troisième. Ne disait-tu pas tout à l'heure, Lee, qu'il était impossible pour des Yokai d'utiliser la géométrie ? Je te retourne donc ta question : As tu déjà vu un humain faire un symbole de ce genre, aussi bestial ?


    La jonin n'attendait pas spécialement de réponse. Pour elle, les pièces du puzzle s'assemblaient enfin petit à petit.

    Je n'explique pas les autres symboles, ils me sont inconnus et doivent faire références à des divergents d"autres sectes, peut être dans le même cas que nos jashnistes... mais j'ai envie de croire à votre théorie Hikaru-san. Je pense qu'un, voire deux individus sont des séparatistes de jashin, et qu'au moins un Yokai est à l'origine de ce massacre. Et plutôt que de parcourir le monde en vain à la recherche de symboles...


    Elle tourna ses yeux ambrés vers Seiba

    Seiba-san, il va falloir que tu nous donnes toutes les informations que tu possèdes sur ce jashiniste que tu pensais mort. Si les auteurs du message que tu as recu le connaissaient, peut être que c'est réciproque. Il pourrait être la clef de ce mystère..

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    Enquête derrière les Onsens




    Il y avait quelques avantages notables à mener un débat, une enquête. Dans ce point mort, dans lequel se trouvaient les inspecteurs en herbe désignés chacun par les hautes instances de leur village, Hikaru n’avait pas mentionné l’intégralité des informations qu’il avait à disposition, pour laisser libre cours à la créativité de chacun, non seulement pour obtenir sans forcer, l’avis de plusieurs Officiers, divers points de vues autres que le sien, mais surtout pour observer la manière de réagir de ses compagnons d’enquêtes, bout à bout, notant dans son esprit tout ce qu’il pouvait remarquer d’enrichissant pour développer sa propre pensée.

    Pourtant, son cogito s’interrompit, se transformant en un fou rire incontrôlé lorsque le dénommé Shun Lee prit la parole, exposant au grand jour sa capacité d’analyse… qui retomba aussitôt dans les travers d’une perversité rongeant de l’intérieur le prétendu Moine. S’appuyant contre la table, regagnant son souffle, Hikaru reprit la parole un instant, essayant de préserver un minimum de sérieux, et de garder des éléments de réponse qui lui semblait pertinentes.

    C’est un bon point que vous soulevez Shun-san. En effet, j’ai moi-même pensé à une appartenance individuelle, à une revendication d’identité qui se cacherait derrière chacun de ces symboles. Cependant, si cela relève d’un groupe organisé, et j’adhère fortement à cette idée, la manière de faire, de procéder entre deux scènes de crimes pour laisser penser à un massacre religieux comme le premier. Les corps empalés, la bestialité qui se dégage de ce second massacre, tout peut aussi indiquer à une association entre l’organisation et la rationalité de l’homme, de par certains symboles quasiment identiques au premier lieu de crime, mais également du Yokai sauvage, éventuellement contrôlé par ce groupuscule animé de sombres desseins.


    Hikaru ne voyait pas l’entièreté des Yokais comme des sauvages, mais avait été témoin de la cruauté de certains, comme de celui qui avait infligé une malédiction relevant du sadisme pur au père du Cavalier d’Argent. Un avis raisonné, toutefois nuancé par la haine, fidèle et toujours présente pour apporter les épices dans un plat trop doux à consommer.

    L’attention du Jonin se reporta immédiatement sur les révélations du dénommé Seiba. Loin d’être anodines, l’Officier de Seizan observa finement les traits de l’homme qui s’exprimait, les mots qu’il employait pour en tirer immédiatement un maximum d’informations. Selon sa première hypothèse, il avait pu se produire une chose assez commune en communauté, une césure entre les adeptes de Jashin. Hikaru porta son attention sur les deux symboles pointés du doigt et en prit immédiatement note dans son carnet, reportant ensuite son stylo sur son oreille, faisant rejoindre ses mains du bout des doigts.

    Plissant les yeux, dans un signe de concentration porté à l’extrême, l’enquêteur en charge de cette affaire cruciale rassembla les mots de son collègue. De fil en aiguille, il posa dans son esprit les deux symboles annoncés, et ce discours plus qu’explicatif, précieux pour l’avancée de l’investigation. Ainsi donc, si les Jashinistes utilisaient bel et bien un symbole qu’ils utilisaient comme tatouage, alors Hikaru voyait ses premières hypothèses validées, ces symboles pouvaient être un moyen pour la secte de se reconnaitre entre eux, sans attirer l’attention de l’Empire… Peut-être même étaient-ils alors infiltrés dans les différents villages cachés.

    Yama-san, vos informations sont plus que précieuses, et je vous en remercie sincèrement.

    Laissant se rasseoir son collègue, le Jonin se leva, avançant jusqu’au tableau présent dans la salle, et prit une craie, retraçant les deux symboles que Seiba reconnaissait. Il imagina, comme il l’avait suggéré, des ailes qu’il dessina de manière compréhensible sur le second symbole.

    A partir de ces informations, nous pouvons en déduire plusieurs informations.


    Le culte de Jashin reste une secte qui a su se faire oublier des registres de l’Empire, ils se faufilent et pourraient par conséquent se retrouver parmi nous en ce moment-même. La recherche de ces symboles, comme vous l’énoncez, Sabaku-san, pourrait être justement l’une des clés permettant à nos soldats de reconnaître par avance les adeptes du culte. Si, à l’image de la personne que nous décrit Yama-san, les pratiquants de cette religion portent un tatouage, pour se reconnaître entre eux par exemple en plus de marquer leur Foi sur leur corps, alors nous savons déjà où et quoi chercher chez les suspects.


    Relativisant, Hikaru reporta son attention sur l’ensemble des symboles.

    Peut-être ces symboles diffèrent selon les individus, selon la complexité du symbole représentant la hiérarchie chez eux, il ne faut donc pas nous cantonner à un seul et unique symbole. J’avais déjà émis des doutes sur le sens de ces symboles, qui pouvaient représenter un langage… Je constate que mes pistes étaient en partie les bonnes.


    Montrant le second symbole du doigt, sur le tableau, Hikaru poursuivit son explication.

    Le second symbole, associé au discours me fait penser à cette forme de césure qui peut arriver en société. Des ressortissants du culte, ou alors des rebelles qui possèdent bien plus d’informations sur nos assaillants que nous-même à ce jour. S’il existe des adeptes devenus rebelles envers leur Foi originelles, alors il peut exister en réalité nombre de groupuscules, fidèles, indépendantistes voir même ennemi farouches des méthodes employées ici. Je tiens également à souligner que tous ne sont pas forcément porté vers ces extrêmes-là, nous devons donc agir avec prudence, avec parcimonie et ne pas condamner tout le monde.


    Démonstratif, d’un ton impérieux, le Jonin guidait cette assemblée mais laissait les portes ouvertes à toute information supplémentaire, il continua alors son discours.

    J’ai déjà pris mes dispositions et dans les semaines à venir, si ma requête est écoutée, j’en ai bon espoir, ces symboles seront recherchés, soit chez les personnes, soit dans des lieux de culte, ou tout autre endroit. Maintenant que j’ai une piste tangible concernant l’hypothèse d’un véritable langage de reconnaissance entre ces adeptes, de ces symboles pouvant servir de marque de repère, alors ils ne seront plus les seuls à pouvoir se reconnaître entre eux. Pour l’heure, je rejoins ma collègue en vous demandant des précisions quant à cette fameuse personne, Yama-san.


    Un sourire malicieux, qui précéda le retour à sa place du Seizanjin, au moment où la personne en charge de chercher de quoi remplir des estomacs criant famine revint. Ramens bien garnis, Soba, Katsudon… le choix était divers, mais tout fut déposé sur la table avant que la porte ne se referme, après quelques politesses échangées, laissant les enquêteurs reprendre leur passionnant débat. Le Cavalier d’Argent ne se fit pas prier, et prit l’un des bols de Ramen qu’il commença à savourer d’un coup de baguette !

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    Si les premières paroles de Lee donnaient quelques pistes à réfléchir pour la suite, la fin de sa prise de parole me tire un soupire, la main sur le visage : Sabaku-dono lui fait aussitôt comprendre d'une cogne qu'il doit surveiller son langage pendant qu'Hikaru-dono rit à cœur joie face à sa bêtise. C'était là le meilleur moyen d'encourager son comportement mais soit, c'est du Lee tout craché.

    S'en suit les hypothèses de Sabaku-dono et d'Hikaru-dono dont je prends en compte les différentes informations pour mes futures recherches personnelles concernant mon père. Une info en amenant une autre, la parole me revient avec la question de l'individu de la secte Jashiniste. Je réfléchis un instant, le regard perdu sur l'un des parchemins comme si je cherchais une réponse qui conviendrait. Heureusement pour moi, c'est à ce moment que rentre la personne avec nos repas. Je profite de ce petit interlude pour prendre un bol de katsudon et commence à en déguster les premières bouchées.

    Avalant et nettoyant ma bouche avec une serviette, je prends la parole.

    — Malheureusement, je n'ai que peu d'informations concernant le membre Jashiniste. Cette histoire remonte à mon enfance lorsque je l'ai surpris lors d'un entrainement solitaire.

    Je reprends une bouchée de katsudon qui laisse mes papilles en joie.

    — J'aimerai ajouter un point qui me semble assez important à prendre en compte : Hikaru-dono vous avez soulevé le fait que les différents symboles peuvent potentiellement servir de reconnaissance hiérarchique au sein de la secte n'est-ce pas ? Et si, à l'inverse, cela signifiait autre chose ?

    Sans bouger de ma place, je pointe du doigt les documents sur la table.

    — Regardez les dessins dans leur ensemble : si je vous dis 11 et 7 ?

    Je laisse un bref silence passer.

    — Il y a 11 symboles du côté Jashiniste et 7 de l'autre. Imaginons que ces symboles soient en réalité des signatures, on pourrait supposer qu'il s'agisse de différents clans dans une même secte : 11 clans Jashiniste et 7 dans l'autre. A ce jour, les services de renseignements n'ont pas encore réellement mis la main sur leur fonctionnement interne et cela ne me parait pas déplacé de dire que la secte a probablement plusieurs branches. Peut-être une sorte de moyen de survie si jamais on venait à couper l'une de leurs branches.

    Baguettes entre les doigts, je reprends un morceau de viande bien chaud : je souffle légèrement dessus et l'enfonce dans ma bouche.

    — Peut-être que, hm, nous devrions planifier, hm, un point avec l'équipe du Bureau d'étude de Toge et l'équipe de renseignements de Jujou. Nous pourrions élargir nos champs d'actions et partager nos informations aux quatre coins du monde pour déployer rapidement les recherches, qu'en dites-vous ? Toge pourrait nous apporter plus de détails sur la façon de communiquer des Yokais, sur leurs comportements en solitaire ET en groupe, quant à Jujou, ils pourraient nous apporter de nouvelles informations provenant du terrain.

    Mon regard passe de l'un à l'autre, espérant du fond du cœur ne pas être présent si cela doit se faire : je veux rentrer à la maison et m'occuper de ma fille !

    — Nous devrions créer une cellule de crise spécifique avec différents membres des villages pour cette mission qui risque de ne pas être de tout repos.

    Je reprends tranquillement la suite de mon alimentation en dégustant chacune des bouchées.



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    Chuunin de Sakyuu / Souhei dans le Kamisuuhai
    Shun Lee
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    Enquête derrière les Onsens

    Un plan d'attaque... ou de défense


    Je me frottais la tête, accroupi dans un coin de la pièce. Le coup de Naoko-chan m'avait surpris tant par sa force et sa vivacité. Je me remettais doucement de ce coup et regardait ce tableau avec les beaux dessins à la craie d'Hikaru-san. C'était admirable de voir et ressentir l'énergie d'Hikaru-San lors de son exposé. On aurait dit que, sans le savoir, en discutant simplement entre nous, on parvenait à créer des liens et déterminer un profil de plus en plus précis des agresseurs. Peut-être qu'on finirait à avancer dans cette enquête !

    C'est grâce à Naoko et Seiba-san que je parviens à mieux comprendre les différentes cibles. Cela me semblait en effet pertinent de classer les différents symboles en clans. Des clans partageant des grades et des affinités. Nous savions grâce à Seiba-San que les membres portaient leur symbole sur eux. Nous pouvions donc mener des enquêtes et faire des fouilles sur les différentes personnes. En parlant de fouille je m'imaginais peloter une paire de seins pour voir si un symbole n'y était pas dissimulé. En vrai, les autres personnes autour de la table pourrait croire que je bug en tirant une facial rempli d'obscénité et laissant aller le mouvement de mes doigts.  Mais je finis par revenir à moi en secouant la tête. Je me leva ensuite et pris une ration dans le sac de Seiba-san, pensant (sans doute à tord) qu'il était venu avec des rations pour les membres de son clan.

    Tout en continuant d'écouter les explications, je soufflais sur ma petite boulette de viande et mangeait joyeusement. Avalant une bouchée, une fois que l'ensemble avait fini d'exposer les faits, je repris sur ce qui me préoccupait le plus. La protection de nos villages.

    Découvrir qui sont ces gens et partir en mission d'exploration est une chose. mais je n'arrête pas de me demander si l'attaque envers Insen n'avait justement pas pour but de nous concentrer sur eux ? Si c'était cela qu'ils recherchaient ? Et s'ils voulaient qu'on les cherche. Après tout, ils ont l'air intelligents et prudents, les débusquer ne sera pas tâche facile. Et si j'étais un méchant, je réfléchirais à un moyen d'attaque les villages protégés par l'empire plutôt que ceux à l'extérieur.


    Je regardais autour de moi, j'avais le sentiment que Seiba-San me toisait sans en connaitre la raison. Avais-je dis quelque chose de mal ? Je poursuivais donc en me levant et m'approchant d'Hikaru-San. Je tendis la main, lui demandant la craie.  

    Puis-je ?


    Hikaru me prêta sa craie pour que je fasse des dessins au tableau. Je dessinais donc, en m'appliquant du mieux que je peux (et tirant la langue). Via des bâtonnets, je dessinais ainsi chacun de nous. On reconnaissait Hikaru avec un sourire et les cheveux ébouriffés, Seiba avec les yeux fermés et des petits "z" autour de sa tête pour le regard blasé, moi avec ma superbe coupe au bol et mes épais sourcils et bien sûr Naoko avec une grosse poitrine et des yeux méchants, mais la n'est pas l'important. Je dessinais ensuite des flèches représentant nos départs en exploration. Dispersé, je dessinais ensuite des flammes et des monstres pour montrer les créatures qui rentrerait dans les villages.

    Regardez. En créant des équipes comme vous le suggérez Seiba-San, nous nous disperserons dans tout Onogoro pour rechercher des ennemis dont les visages nous sont encore inconnus. D'autant, que ces gens semblent avoir l'habitude de vivre caché. Ca risque de nous prendre beaucoup de temps et ce temps perdu fragiliserai  les protections de nos villages de part les absences de certains d'entre nous.


    Vous allez trouver ça bizarre, mais mon plan a moi est de rester sur place et les attendre. Tout en envoyant des soldats chasseur et senseur pour faire des recherches isolées... Maintenant...


    Maintenant, nous pourrions peut être leur faire croire que les soldats d'un village comme Toge a décidé d'envoyer des forces à la recherche d'informations dans Onogoro, ce qui permettrait à l'ennemi de penser que nous agissons dans leur sens. A contrario, nous serons sur place à Toge pour les cueillir et les combattre.


    Vous en pensez quoi ?


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    Enquête derrière les Onsen


    La jonin prit un peu de recul une fois son exposé terminé pour écouter ce que les autres avaient à dire, et se rassasier un petit peu. La nourriture servie souffrait malheureusement (et comme toujours) d'un manque cruel d'épice, mais en mission il ne fallait jamais s'attendre à être satisfait gustativement. Ça avait le mérite d'être meilleur que des rations, et faisait les affaires de la fille du désert.

    Elle écouta attentivement Hikaru, faisait un petit mouvement de tête sur le coté lorsqu'il appela à la prudence, montrant son dubitatisme.  Pour elle, tout ce qui touchait de près ou de loin à jashin était forcément coupable, à divers degré. Donc appeler à la modération n'était pas forcément la ligne directrice de la jonin.

    Seiba prit ensuite la parole, restant relativement évasif sur la personne qu'il pensait morte, ce qui fit grimper les soupçons de la jeune femme. N'avait-il pas un lieu où il l'avait rencontré ? Des circonstances de sa mort ? une sépulture présumée ? Malgré le temps passé, il aurait peut-être été possible de mener l'enquête à partir d'un endroit, même daté. Cachait-il volontairement l'information, et pourquoi ?  La fille du désert se fit la promesse de le cuisiner pus en profondeur plus tard.

    La proposition de son subordonné faisait tout de même sens. Mettre une escouade spécialement sur le coup, maintenant qu'on savait à peu près quoi chercher, avait du sens. Faire appel à toge et jujou, non présents, également. L'affaire était trop grave pour se permettre d’égoïstement écarter une seule ressource de l'empire.

    La jonin prit une portion un peu trop grosse de nourriture dans ses baguettes, et manqua de s’étouffer lorsque Lee eut l'idée lumineuse de prendre la parole. Le temps que la jonin reprenne son souffle, il avait déjà commencé à parler avant que Naoko ait eu le temps de le détruire, ayant fait des dessins digne d'un enfant de 8 ans (et sérieusement, c'était quoi ce truc en dessous d'elle ?)

    Elle leva les yeux au ciel, soupirant, et se leva pour aller raccompagner le picasso du pauvre à sa place en se promettant de le détruire une fois rentré, mais il commença à parler et...

    Et il avait raison.

    Naoko se stoppa en pleine marche, pour le regarder sortir des idées intelligentes et cohérentes, qui ajoutaient une réelle plus value à la discussion avec des yeux ronds. Elle se pinça pour se réveiller, mais fut forcée de reconnaître qu'elle était bien dans la vraie vie. Elle regarda seiba qui tirait une tête similaire, et écouta donc la théorie de l'infatigable chuunin.

    Une fois celle-ci finie, un grand silence se fit. Et tous les regards se tournèrent vers la jonin, qui, une fois remise du choc, balbutia.

    Euh... Euh, c'était bien. C'était, euh, oui, très bien. Je veux dire, c'est vrai, Lee, tu soulève un point super intéressant. Si ce sont bien des divergents de jashin pour certains, pourquoi avoir commis un tel massacre ? Et si, en effet, leur but était de nous attirer quelque part ? Je suis d'accord avec l'idée de faire une escouade composée des 4 villages, nous avons besoin de jujou et toge et je... je...


    La jeune femme ravala sa salive, se concentrant, comme pour essayer de faire sortir un mot qui lui brulait la langue.

    Je suis d'accord avec Lee.


    Voilà, elle l'avait dit. Il n'y avait plus de retour en arrière, maintenant. Elle l'avait dit.

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      Objet:
    Enquête derrière les Onsens




    Tant de bons raisonnements et d’implication dans une réunion qui en fut pour le moins explosive dès ces débuts. Face à lui, le moine pervers affichait une conception de l’art qui laissa pantois son auditoire, arrachant tout de même de nouveau un sourire moqueur au Cavalier d’Argent qui, passant sa craie à son collègue, se posa à table, dégustant ses ramens.

    La consistance du bouillon enivrant ses papilles à chaque cuillérée prise, la texture des nouilles, parfaitement cuites et imprégnées de toute ces saveurs qui mise bout à bout, formaient quelque chose que le jeune et éternel curieux ne connaissait pas. Baguettes en main, il se délecta d’une tranche de viande, si bien cuite qu’elle se coupait sans efforts, fondant dans la bouche avec le reste des ingrédients, le tout relevé par cette sauce soja qui marquait définitivement…

    Hikaru se râcla la gorge, pris au piège par une vicieuse diversion qu’il n’avait pas anticipée, lui faisant pousser un léger rire, tandis que son attention se reporta sur le tableau. De l’art, Naoko représentée par son camarade pas net de par sa poitrine et d’une manière qui fit grimacer fortement le Jonin de Seizan. Il était dur de rester de marbre après tout, devant une forme d’art, peinte par un collègue et qui devait, de fait, et par solidarité entre soldats de l’Empire, recevoir tout le soutien nécessaire à son développement. Blague mise à part, et reprenant un peu de sérieux, il analysa les dires de chacun sans discontinuer.

    Calepin en main, il commença par noter les deux symboles en particulier, reconnus par Seiba, avant d’y ajouter ses propres observations. Tandis que l’un proposait la création d’une cellule de crise, l’homme à la coupe au bol et grand maître de la craie, proposa une tout autre alternative, qui attira l’attention de Hikaru. Des mots censés, pertinents, qui firent cogiter le Stratège de Seizan, bien heureux de prendre nombre d’avis extérieurs au sien, rendant l’enquête bien plus riche et les hypothèses bien plus denses en poids qu’au début des investigations.

    Reportant son regard sur la Jonin, semblant partagée entre deux sentiments puissants, il l’observa admettre l’ingéniosité du Chuunin, chose que Hikaru approuva sans plus tarder, suivant ses collègues dans cet élan d’idées intéressantes.

    Un trop grand mouvement orchestré subitement ne ferait que ramener le regard méfiant de ceux qui se terrent, peut-être même parmi nous en ce moment.


    Hikaru avait repris la parole, bien inspiré par ses compagnons qu’il remercia du regard, pour cette aide précieuse, et cette unité qu’ils formaient, le faisant sourire alors qu’il poursuivait la suite de ses explications.

    Les solutions de Shun-san sont pertinentes, et très intéressantes. Mais nous ne pouvons pas encore décider d’un plan d’attaque, simplement par des hypothèses, ni même décider de traquer l’ennemi avec si peu d’informations et en envoyant nos meilleurs éléments, camarades traqueurs dans un désert d’informations.


    Terminant ce bol de ramen dont il était tombé amoureux transis, le Jonin reprit, la larme à l’œil par ce mets déjà consommé…

    Je vais vous montrer le cas de figure actuel sous un autre angle, et en prenant l’hypothèse de Shun-san, concernant ces gens, semblant avoir l’habitude de vivre caché des yeux de l’Empire, pourtant très influents de par le Monde. Que diriez-vous, si en ce moment même dans les murs de l’un ou l’autre, voir de chaque village caché se trouvaient des informateurs ayant pour vocation d’anticiper nos déplacements ?


    Précisant sa pensée, le Cavalier d’Argent se fit très sérieux, à contrario d’il y a quelques instants.

    Nos ennemis ont eu deux ans au minimum pour se terrer au sein de l’Empire, et j’en ai pour preuve notre incapacité à n’en reconnaître, n’en serait-ce qu’un seul à ce jour. Au-delà de ces deux ans, force est de constater qu’ils aient très bien pu s’infiltrer chez nous, dans l’optique de nous museler par une cruciale prise d’information, permettant des actions à si vaste échelle et en nous damant le pion. Aujourd’hui, bien que largement supérieurs au nombre, nous sommes très certainement en retard d’au moins dix coups sur nos opposants directs.


    Soupirant, il poursuivit sur sa lancée.

    Votre idée est excellente Shun-san, mais nous ne devons pas mettre de côté l’hypothèse qu’à défaut d’attaquer nos villages, les forces de l’Empire, ils ne se servent de notre propre réseau d’informations contre nous, frappant là où ça fait mal, à l’image d’un pays, pourtant protégé et dont les défenses ont été très facilement déjouées, par un groupe, pas même une armée, ce qui montre également leur organisation millimétrée, cela provenant d’informations fiables.


    Si nous tentons aujourd’hui d’organiser un plan, un coup de filet et que l’information s’ébruite d’une manière ou d’une autre, alors les endroits que nous aurons délaissés courront un grave danger. Commençons par demander à nos Kages respectifs leurs opinions à ce sujet, et ne conservons les informations présentées ici qu’à un cercle très fermé de Shinobis.


    Nous devons agir avec parcimonie, et dans un premier temps, laisser planer le doute chez l’ennemi. Nous aurons bien plus de chances de les attraper en poursuivant cette action naturelle de renfort de nos sécurités, ce qui n’éveille aucun soupçon quant à cette enquête de leur part. D’un autre côté, et sans chercher à leur tendre un piège, nous pourrions comme vous le dites, monter quelques unités détachées, en charge de traquer, en petit nombre, les pistes que nous leur soumettrons. Concentrons dans un premier temps nos efforts sur nos propres effectifs. Déplacement suspect, pratique atypique, une quelconque présence de ce type de symboles étudiés… Si les taupes sont chez nous, c’est une bataille en interne qu’il faudra mener, pour museler à notre tour leurs sources éventuelles.


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    Enquête derrière les Onsens





    La bouche pleine de nourriture, je reste attentif à ce que disent mes collègues. Lee n'avait pas totalement tord dans sa façon de présenter les choses néanmoins, nous devons créer des cellules discrètes pour entrer dans une phase active : nous ne pouvons plus nous permettre de rester passif et d'attendre le prochain évènement tragique. Les deux Jonins semblent être aussi d'accord avec les mots du jeune Chuunin avec quelques précisions d'Hikaru-dono.

    Je finis par terminer le bol de katsudon et le dépose sur la table en prenant un verre d'eau pour m'hydrater. Je lâche un léger soupire très satisfait du repas. Il faut dire que les journées de patrouille dans le désert, nous n'avons pas autant de bonnes nourritures, sans compter les vents de sable, l'inconfort et autres désagréments. Je tourne le regard pensif en direction de Sabaku-dono.

    *Je devrais lui demander une prime de pénibilité pour les patrouilles. Hm, une bonne idée.*

    Pour en revenir à nos moutons, les plans d'action sont plus ou moins posés sur le tapis. Il fallait maintenant s'occuper de la suite pour permettre une certaine fluidité entre tous. Terminant donc mon verre d'eau, j'éclaircis ma gorge et prends de nouveau la parole en me levant du siège.

    — Il semblerait que nous ayons fait plus ou moins le tour de la question pour aujourd'hui.

    Je m'approche du tableau et efface les différents dessins pour avoir de la place. Je prends la craie blanche et note :

    — Si nous récapitulons nos actions :

    Petit 1 - Création d'une cellule de crise avec quelques membres de chaque village pour un échange fluide sur tout le territoire. Evidemment, nous devons en faire part à nos Kages pour qu'ils puissent rapidement faire le nécessaire de leur côté et seuls quelques membres restreints et de confiance doivent faire partie de la cellule de crise pour garder une haute confidence sur le sujet.

    Petit 2 - Déployer des recherches discrètes dans nos villages pour trouver des indices sur ces symboles : notes, dessins, sceaux, passages fléchés, tatouages, etc... Rien ne doit être laissé au hasard. Si un doute persiste, il vaut mieux remonter l'information pour creuser les pistes.

    Petit 3 - Mettre dans la confidence une équipe de chercheurs de Toge pour qu'ils puissent analyser, étudier et nous donner plus d'informations sur la vie en communauté des Yokais, leur vie en solitaire et leur comportement : savent-ils écrire ? Lire ? Parler ? Comment communiquent-ils ? Est-il possible qu'ils puissent se développer comme nous, Ebisu ? Nous avons besoin d'en connaitre le plus possible.

    Petit 4 - Eviter toute mission ou tout acte qui mettrait en péril notre vie et celles d'innocents. Nous sommes tous des soldats aguerris donc si nous pensons ou ressentons un danger, il vaut mieux abandonner pour mieux rebondir. La discrétion est de mise et ce n'est que de cette façon que nous réussirons à réellement avancer sur le sujet. Comme dit un peu plus tôt, il peut potentiellement s'agir de plusieurs clans au sein d'une secte ce qui est d'autant plus dangereux.

    Et enfin petit 5 - Ne les sous-estimons pas une seule seconde, nous avons bien vu ce dont ils sont capables, qu'ils soient Jashinistes ou de cette autre secte, ils n'hésiteront en aucun cas s'ils se sentent en danger. Mettre un prédateur dos au mur et il devient un super-prédateur.


    Je repose la craie sur le bord du tableau et me retourne vers mes collègues : mon regard, plus sérieux que plus tôt, passe de l'un à l'autre.

    — Souhaitez-vous en ajouter d'autres ?

    Dehors, devant nos portes, partageant nos vies, nos entrainements et autres, ces meurtriers sont là et gardent un œil sur nous. Nous ne pouvons rien laisser au hasard où ce sont de nombreuses vies innocentes qui en paieront les conséquences.



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    Un plan d'attaque... ou de défense


    J'étais revenu m'assoir, très fier de moi et de mon plan lorsque Naoko me complimenta. Je pensais déjà aux enfants que nous ferions ensemble et cette idée m'évada quelque peu de la réunion, gonflant mes narines, les joues roses, les yeux dans le vide et le sourire béat.

    ---

    Je m'imaginais ainsi revenir de mission, les muscles tendus, fatigués, tirés après avoir affronté moult et moult monstre de toute sorte. Une fumée s'échappait de ma chaumière, mais rien d'alarmant, puisqu'en humant l'odeur, je me rendais compte qu'elle sentait bon la cuisine de Naoko. J'ouvris donc la porte et elle était là. Dans une ambiance rosée et brumeuse, Naoko m'ouvrit la porte vêtue de son tablier de cuisine, et rien d'autre. Elle se jeta dans mes bras, sa poitrine onctueuse caressant mon corps, me plongeant dans un état idyllique, le sang giclant de toutes mes blessures.

    Mon Shun à moi, comme tu sembles fatigué, viens prendre un bain ... avec moi. L'eau est chaude et les lucioles sont en fête cette nuit.


    Je tremblais, mon cœur battait, lorsque soudain, le coup dur de la réalité me réveilla.


    ---

    Yama Seiba fini par conclure en cinq points. Ceux-ci me semblaient pertinents et je commençais à avoir la bougeotte. Il faut dire, je n'étais pas accoutumé à rester ainsi assis sans rien faire. Je ne voyais pas d'autres points à ajouter et je souhaitais ardemment m'entrainer avec un local de Seizan et me faire forger des nouveaux poids.  

    Je rajouterai un point 6 visant à améliorer la formation de nos soldats au combat. Actuellement, je ressens qu'on essaye de recruter le plus de personne possible, mais la qualité n'est pas là.


    Je me levais et commençai à m'étirer.

    Bon, ce n'est pas tout ça, mais j'aimerais profiter d'être pas loin de Seizan pour me faire forger des nouveaux poids d'entrainement, on a fini ?


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    Enquête derrière les Onsen


    Bien que plus en retrait depuis l'intervention de Lee, la jonin écoutait attentivement ses coéquipiers, ne pouvant réfuter leur pertinence. Pourtant...

    Pourtant un point la dérangeait.

    Des jashinistes infiltrés parmi eux, vraiment ?

    Pour les autres villages, peut-être. La jonin ne les connaissait pas bien, et ne pouvait exclure qu'un peu de laxisme ait permis à des traitres de s'y implanter, lors d'un recrutement mal mené ou d'une rencontre hasardeuse.

    Mais pas Sakyuu. Rien que l'idée d'imaginer des traitres parmi les shinobis du village caché des dunes lui faisait avoir des ulcères. Tout n'était pas rose, et la jeune femme avait des amis comme des ennemis, mais rien n'allait jusqu'au niveau de traitrise. Sous le soleil et dans le désert, les hommes et femmes se disaient les choses en face, et assumaient leur idées. Alors imaginer de fiers Sakyujins manquer à tout honneur au point de dissimuler leur dévotions à une déité maligne...

    Non, non, c'était impossible.

    Elle ne trouva pas de point à ajouter à ceux de Seiba, bien qu'elle mourrait d'envie d'écrire ses soupçons quand au fait que le Sakyujin n'ait pas voulu tout dire sur le jashiniste qu'il avait rencontré. Pourquoi était-il si réfractaire à l'idée d'en parler ?

    Pour autant, la jonin le respectait assez et lui faisait confiance pour savoir qu'ils luttaient pour la même chose. Elle était sure qu'il avait de bonnes raisons.

    Voilà pourquoi la jeune femme lâcha :

    Rien à ajouter.


    Avant de scruter le cavalier d'argent, essayant de voir si il voulait ajouter une dernière nuance au plan de Seiba.
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    Calepin en main, le Cavalier d’Argent reporta dans ses notes le résumé proposa par Seiba. Petit sourire en coin, il prit également le temps avec plaisir d’observer les différentes réactions, agissant tel un enquêteur sur les lieux de son travail ; Avec une minutie et un œil affuté, porté sur le moindre détail dans les échanges entre eux. Ses premiers regards se dirigèrent tout naturellement vers celui qui avait grandement contribué à la richesse de cet échange, par des informations denses et certainement fiables, bien que la source de ces dernières fût visiblement bien floue, assez pour éveiller un brin la curiosité du Jonin. Néanmoins, Hikaru laissa soin à ses voisins de clarifier ces termes entre eux, et recentra son attention sur les autres points soulevés par le Shinobi.

    Aux termes concernant les Yokais, Hikaru ferma un instant les yeux, se remémorant sans mal la douceur d’esprit, couplé à ces mots emprunts de sagesse et de Foi qui avaient su se frayer un chemin jusqu’au cœur du Stratège. Une douce chevelure écarlate, vive en couleurs et étincelante dans le souvenir du Seizanjin. Ce dernier ouvrit les yeux finalement, terminant de noter un résumé pratique de leur réunion avant de ranger le nécessaire à notes dans sa besace.

    La sonnette était désormais lancée, et la poudre devait être contrôlée dans sa propagation. Avertir en première instance le Kage de Sakyuu, conjointement aux autres Kages devait désormais permettre d’établir un plan d’action, en considérant tout ce qui venait d’être soulevé au terme de cette réunion.

    Acquiesçant face à l’ultime question qui semblait clore cette parenthèse démonstrative, remplie d’arguments qualitatifs, Hikaru reprit la parole calmement.

    Tout cela m’a l’air bien résumé, j’en ai d’ailleurs pris de bonnes notes, mes remerciements, Yama-san.


    Se tournant vers l’assemblée très rapidement, conscient d’une envie d’en finir générale, le temps n’étant plus à la dinette, il ajouta cependant quelques mots avant d’en finir.

    Je tiens à remercier chacun d’entre vous pour votre collaboration dans cette enquête qui m’a été remise. Si nous avions jusqu’à aujourd’hui bien trop peu d’éléments pour amorcer le moindre mouvement… Nous pouvons dès à présent amorcer un mouvement, qui en amènera d’autres et qui je le souhaite, nous permettra d’élucider ces mystères qui nous échappent.


    Ayant terminé son plat, le Seizanjin reposa respectueusement ses couverts, se relevant tranquillement.

    N’oubliez pas le point que j’ai évoqué. Ce qui s’est dit ici, doit rester sous scellé jusqu’à notre retour, où nous devrons d’abord en informer nos Kage respectifs, afin d’établir un véritable plan d’action sur plusieurs temps. Soyez prudents, je vous dis à très vite, chers collègues.


    Tournant les talons, le Jonin disparut d’une manière classique, soucieux d’utiliser les portes de sorties plutôt qu’une technique de déplacement, il ouvrit la porte et marcha jusqu’à sortir du bâtiment où il amorça son voyage retour, pour ses contrées natales et ses Montagnes.

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